Découverte du domaine ...

Auxane ne se serait pas douter qu'elle trouverait Tanneguy dans les parages qu'elle reconnu au son de sa voix, elle pensait qu'il était plutôt en train de traumatiser les nouveaux arrivants en leur demandant de prouver leur intentions envers la Horde. Néanmoins son geste la surpris et si ce n'était pas lui elle aurait écraser la main qui s'était poser sur son épaule.

La brune était demeurée silencieuse, la Horde était si ancienne que cela pensa-t-elle étonné.

- Les bibliothèque n'ont jamais été mon fort lui lança-t-elle. Auxane préférait cents fois l'action à la réflexion et puis faut savoir lire pour aller dans des endroits comme cela, attention pas qu'elle ne sache pas lire mais c'est qu'elle a la flemme et donnera toujours cette excuse.

- Penses-tu que la Horde s'éteigne un jour ? Il était vrai que l'idée d'imaginer la Horde disparaître à jamais ne la tranquillisait pas, elle allait faire quoi si cela devait arriver. Bon pour l'instant sa renaissance lui semblait étrange, il y avait plus de femmes que d'hommes au domaine à croire que les hommes devenaient faignant. Le grand-chef devait être content entouré de toutes ces femmes comme ces hommes là bas au Pays des épices qui en possèdent plusieurs. Sauf que la brune espérait ne pas être considérer comme tel, fallait pas croire qu'elle allait cambrer les reins sur un coup de tête ou sur un ordre. Et puis, pourquoi être soumise quand on peut dominer surtout à ce jeu là et elle possédait plus d'un tour dans son sac surtout pour faire revenir un homme.

- Dis moi, comment la Horde est arrivé à ce point là, si calme silencieuse voir déserte .. Elle se retourna afin d'essayer de voir si elle pouvait trouver une réponse dans son regard avec ces yeux émeraudes. Elle était curieuse et aimait toujours connaitre le pourquoi du comment.

Sarah venait tout juste d’être acceptée dans la Horde Sanguinaire et déjà, elle se déplaçait seule dans le domaine de Nauzhror ; ceux qui la connaissent auraient d’ailleurs été étonnés du contraire. Une Sanguinaire du nom d’Auxane devait lui faire faire le tour du domaine mais les deux brunes étaient parties chacune de leur côté. La sauvageonne n’avait encore croisé personne, à croire que le domaine était désert…

Elle hausse les épaules, c’est mieux comme ça. Elle aurait été rapidement lassée d’une citadelle grouillante d’hommes encapuchonnés et de guerriers bardés d’armures de fer. Pour l’instant, de Nauzhror elle ne connaît rien. Dans les ruelles de Paris elle avait supposé que l’homme du nom de Tanneguy était le chef mais au fur et à mesure de ses investigations, elle avait compris que la Horde avait un passé, une histoire. Cette organisation d’hommes et de femmes n’était pas seulement un groupe de guerriers assoiffés de sang comme elle l’avait pensé au départ. Non, il y avait autre chose. Sarah voulait apprendre, elle voulait comprendre. Elle voulait savoir pour qui et pourquoi elle se battrait. Elle voulait découvrir pour quelle cause elle risquait de mourir.

Sur ces pensées, elle emprunte un couloir au hasard. Nullement intéressée par la décoration, elle ignore au début les tapisseries qu’elle rencontre sur son chemin avant de se raviser. Elle a appris à ses dépens qu’il ne faut rien laisser de côté lorsqu’on ne connait pas un lieu. Le moindre détail compte, le moindre petit interstice a son importance. Silencieuse et intriguée, elle s’approche du mur et l’effleure du bout des doigts. Ces derniers se perdent ensuite sur les tapisseries murales qui, elle le sent au plus profond d’elle-même, ont un lourd passé. Sourcils froncés elle s’aperçoit que la texture des tapisseries n’est pas uniforme. A certains endroits, les tapisseries sont plus rêches.

Un feu. Il y a quelques années de ça maintenant, trois, peut-être quatre ans. Encore quelque chose qu’il va lui falloir approfondir. Les Sanguinaires ont-ils beaucoup d’ennemis ? Doivent-ils craindre une attaque ? Loin de l’effrayer, ces questions l’intriguent et la captivent. Délaissant les tapisseries, elle reprend son exploration, en quête d’une personne à qui poser ses questions. Elle veut des réponses et elle les aura. Justement, elle perçoit des voix. Deux personnes, un homme et une femme. Elle accélère le pas, toujours silencieuse. Tanneguy et Auxane. Mmh, tant mieux, comme ça pas besoin de passer par l’étape présentation. Elle distingue leurs silhouettes à quelques mètres devant elle, les yeux dans les yeux, ils semblent en pleine conversation.

Elle arrive juste à temps pour entendre les explications de Tanneguy. Sombrespoir, anciens templiers, voilà qui lui plait. L’incendie a donc eu lieu en 1456, elle n’était pas si loin que ça de la vérité. Elle s’apprête à s’avancer vers eux, nullement désolée de les déranger en pleine conversation avant de s’apercevoir qu’il y a quelqu’un d’autre. Une femme s’avance vers eux et se présente. Humpf c’est raté pour la non présentation. Elle la laisse énumérer ses différents souhaits, fronçant les sourcils au fur et à mesure. Eh ben, faudrait peut-être prendre la peine de noter parce que pour tout retenir bonjour ! Léger raclement de gorge pour signifier sa présence et elle se décide à les rejoindre.

Salut la compagnie !

Elle dévisage la dénommé Maryah. Encore quelqu’un qu’elle devra analyser et comprendre. Elle cherche un assistant ? Hummm…

J’connais quelqu’un qui sait y faire avec les plantes. Pas du genre à passer son temps à fouiner dans les bouquins mais elle sait ce qu’elle fait.

Elle ne s’étale pas plus sur ce point, sa cousine a beau avoir l’étoffe d’une Sanguinaire, elle vient juste de pondre un môme alors pas sûr qu’elle souhaite risquer sa peau tout de suite. Pressée d’en venir à ses propres questions, elle enchaîne presque aussitôt :

Tous les deux vous avez parlé d’un Sombrespoir mais il est où aujourd’hui ?

Quelle immense joie que de retrouver la Généreuse en ces lieux si improbables ... Voilà c'qu'aurait pu penser Maryah, si elle n'avait pas monté ce plan justement. Ce n'était pas un hasard si elle avait suvi le Maître en ces lieux. C'était un peu comme retrouver Dieu et son Messie, en une seule action. Et cela remplissait de joie le cœur de Maryah.
Depuis sa séquestration à fond de cale, elle ne l'avait jamais revu. Et tant mieux pour cette dernière, ç'aurait été une bien mauvaise nouvelle si Apeaucalyps'avait du rentrer dans sa Cage. La Rousse s'en était sortie, comme les autres ; elle avait du trouver le moyen de s'échapper. Sacrée bout de femmes. Fauve ... l'Idole était souvent associée à une femme à la tête de Lion. Combien de fois Maryah l'avait priée, et tout portait à croire qu'Elle l'avait exaucée !

Il fallait qu'elle se concentre. La scène semblait évidemment des plus étranges pour ceux qui les entouraient.

Doucement, sans mouvement brusque, histoire de ne pas exciter le fauve ... elle se décolla du mur, et sourit au Chef, en reprenant les parchemins de la cité de Tulbegh.

Oui ça m'intéresse ... j'viens d'la route des épices ... j'suis certaine d'y r'trouver tout un tas d'souvenirs ... enfouis ...

A condition bien sûr qu'elle arrive à déchiffrer quelques phrases, hum ...
Trôner sous une même bannière, oui ... oui ... c'est un honneur pour Maryah que de trôner sous la même bannière que la Rousse. Et double honneur, sous le nom et les pouvoirs infinis de Baphomet !

- Si des explications doivent être apportées, que celles-ci se fassent dans l’immédiat car je ne tolérerai aucune représailles entre deux sanguinaires. A moins que celles-ci se fassent… Dans ce que nous nous appelons notre arène !

- Une arène ? NON ! NON ! 'fin j'veux dire ça s'ra pas nécessaire ...

Comment Maryah aurait pu vouloir se battre avec Elle ! Non. Au mieux, elle se serait laisser battre, mais jamais elle ne pourrait porter la main sur Servane la Généreuse. Elle lui devait tant ! Fallait qu'elle gère ses émotions un peu quand même ...
Alors d'un ton plus posé, les yeux toujours baissés, elle reprit :

On s'connait pas vraiment ...

Regard de côté pour voir si la Rousse allait la suivre dans le mensonge. Parc'qu'entre nous, en ce lieu, c'était pas plus reluisant d'être une sauveuse de Vie que l'visage tendre de la Mort. Nan, ici, on tuait ...et sans l'consent'ment des Autres.

On s'est vu à la grotte ... j'ai voulu lui prendre quelques piécettes ... mais j'lui ai tout rendu hein. L'affaire est réglée. J'te promets Servane qu'j'te prendrai plus rien. J'ai une fâcheuse tendance à piquer c'qui se balade sous mes yeux ... mais v'là qu'ici on est sous la même ... galère ... bannière, j'vais pas faire ça !

Maint'nant si vous permettez, j'vais m'retirer dans mes appart'ments. Y a encore tout un paquet d'nettoyage à faire hein, pis après j'irai voir dans les sous-sols.
Sourire de façade, comme on le fait dans les contrées d'en deçà des Mers. Légère inclination. Et demi-tour ! Le coeur tambourinant à tout rompre.
L'attirance entre le fils spirituel de Baphomet et la Fauve ne lui avait pas échappé, ils s'arrang'raient bien tous les deux. Et pour sûr, la Généreuse trouv'rait un joli mensonge pour sauver la situation ... comme toujours ... comme avant ...


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(HRP : Absente jusque Mercredi. Heureuses fêtes de fin d'année à tous)

Lèvres pincées, la fauve se détache de l'infidèle et la laisse donner ses explication au maître. Elle a besoin de quelques secondes pour réfléchir à ce qu'elle doit faire.

L'arène... Un instant l'idée lui paraît tentante. Nul doute qu'elle aura le dessus en quelques minutes. Si la femme est vicieuse et agile, elle n'est pas fine lame et n'a pas encore l'habitude du combat singulier. Ses victimes, elle les a toujours eu consentantes, soulagée de voir la mort leur ouvrir enfin les bras. Tuer Maryah... Solution de facilité qui lui permettrait de laisser de côté ce pan de son histoire qu'elle préférerait oublier. Déjà l'infidèle commence à la mettre mal à l'aise... « généreuse » voilà bien un surnom dont la Fauve se serait bien passée en ces lieux ! Nul besoin que les autres apprennent à quel point elle peut encore, après toutes ses années, avoir quelque faiblesse !

Et pourtant, aussi séduisante soit-elle, l'idée de tuer la brune ne la mettait pas vraiment en joie. La tuer après tout ce qu'elle avait subi pour lui sauver la vie... Oui fallait s'avouer que ça lui faisait mal au bide. Surtout si l'infidèle disait la vérité sur ses intentions. Caderon' mort... Voilà qui faisait bien ses affaires au final !

Elle la fixait toujours sans vraiment la voir quand la rousse prit conscience que l'anguille lui filait entre les pattes. Se doutant que Tann' ne la laisserait pas elle aussi partir sans plus d'explication, elle le fixa un moment avant de laisser son regard se poser sur les autres femmes présentes dans le couloir. Comprendrait-il qu'il est des choses que la Fauve ne peut dire en présence d'oreilles attentives... ? Elle ne sait déjà pas quoi lui dire à lui alors aux autres...

Décidant de briser le silence qui s'installait et peu désireuse de faire durer l'attente, elle finit par lâcher sobrement.

En effet, nul besoin de l'arène pour régler la situation ! Maryah et moi nous connaissons comme tu as pu le constater et si nous avons très certainement des choses à mettre au point, rien n'est assez grave pour que cela se fasse dans le sang. Elle a du sens pratique, sait manier sa langue comme pas deux et peut rendre maints services, je ne vois pas l’intérêt que j'aurais à te priver de sa présence dans la Horde !

Nulle prétention dans sa dernière phrase, la fauve n'a pas pour habitude faire dans la fausse modestie. Elle sait depuis le temps les jeux auxquels elle excelle et reconnaît bien volontiers ceux dont elle ignore les règles.

En ayant terminé de sa sommaire explication, elle fit en sorte de dédramatiser l’atmosphère et se tourna enfin vers les deux jeunes femmes. Elle était là pour se trouver un nouveau clan, ce n'était plus dans ses habitudes depuis longtemps mais elle tenta un sourire amical et adoucit la voix avant de lancer.

Nous n'avons pas encore été présentées. Je suis la Fauve, fraîchement débarquée en ces lieux ! Excusez pour la petite scène, je n'avais pas l'intention de vous déranger mais seulement de me présenter. Mais ajouta-t-elle en regardant l'homme , peut-être suis je en train de vous déranger ? Souhaitez vous que je vous laisse ? Je pense que les occasions de se croiser ne manqueront pas !

Oula mais c'est qu'elle avait perdu le fil la brune. Quand Apeau parla des instruments qu'elle voulait avoir l'esprit d'Auxane s'arrêta à "chaînes" en faite elle était en train d'imaginer les différentes utilité qui pourrait y avoir. C'est qu'on pouvait en faire des choses avec ... torturer et même attacher un homme ... hmmm va falloir étudier la question un jour, cela pourrait être intéressant.

Pour connaitre d'autres secrets concernant la Horde fallait retrouver le Grand Chef dans ces appartements, et ben que demander de mieux .. il y a quelque chose à boire là haut pensa-t-elle en le regardant partir.

- Au faite moi c'est Auxane lança-t-elle à Apeau.

Elle se tourna vers la brune à qui elle aurait dû faire la visite des lieux, la Mignonne comme elle la surnommait enfin ça c'était à leur première rencontre, un peu électrique. Elle aimait échauffer les esprits parfois cela prenait parfois pas et puis entre Sanguinaire cela resserrait les liens.

- Toujours partante pour la visite la Mignonne ?

La brune écoute avec attention les explications sur Sombrespoir. Trop brèves à son goût. Ses yeux glissent sur le masque, intriguant ça aussi. Le chef est-il le seul à le porter et si oui quand, en quelles occasions ? Nouvelle information : les templiers. Et Baphomet. Elle a déjà entendu parler des deux, sans être tout à fait au courant. Ça l’agace, elle veut savoir. Elle veut comprendre. L’homme attend des questions, tant mieux parce que la brune en a un tas de questions ! Elle s’apprête à prendre la parole lorsque la femme à la recherche d’un rat de bibliothèque décline sa proposition. Elle voit son regard s’assombrir et ses paroles se faire sèches. Bien, elle n’insistera pas. Un court instant, elle pense à Ayla, certaine qu’elle aurait fait une bonne guérisseuse mais une bonne tortionnaire ? Hum, rien n’est moins sûr. Sitôt après l’accouchement de sa cousine, Sarah était partie en quête de la Horde, fuyant ainsi le bonheur de sa cousine. Elle avait du mal à voir les gens autour d’elle heureux alors qu’elle-même n’était que chagrin et regrets. Et puis, si elle était restée, possible qu’elle aurait détruit ce bonheur si fragile en faisant une connerie comme elle n’en a que trop l’habitude.

Ici personne n’attend rien d’exceptionnel d’elle. Ils veulent qu’elle se batte et qu’elle soit fidèle à la Horde, ils ne lui demanderont pas continuellement de sourire. Ne chercheront pas à savoir pourquoi elle rejette toute marque d’affection et ne lui parleront pas de son passé. Elle ne veut pas d’amis, tous finissent par crever de toutes façons et c’est toujours la même fin pour elle : elle se retrouve seule à errer dans des ruelles sombres en quête d’un homme à tuer. Une vie pour une vie. Peu importe le responsable. Elle vengera encore et toujours la mort de sa fille, même si elle a déjà eu ses meurtriers. Elle tuera sans hésiter au nom des Sanguinaires. Relevant les yeux sur le meneur de la Horde, elle s’apprête à lui poser enfin ses questions et c’est alors qu’une rousse fait son apparition.

Elle regarde le manège qui se déroule devant ses yeux non sans une pointe d’amusement. Les deux ont l’air de bien se connaître, peut-être sont-elles amies. Nouveau revirement de situation lorsque le livre passe des mains de Servane –parce que c’est comme ça que l’a appelé la voleuse- à celles de Tanneguy puis de celles de Tanneguy à la dénommée Maryah. Les explications qu’apporte cette dernière font sourire la sauvageonne, intriguée par les personnalités qui lui font face. Elle comprend au fil de la discussion que les deux femmes ont un passé commun mais, bien que curieuse, elle ne posera pas de questions. Elle ne croit pas à l’histoire du vol ni à la prétendue nouvelle rencontre des deux femmes. Mais elle ne posera pas de questions parce qu’elle ne veut pas qu’on lui en pose. Ethique de réciprocité dont elle n’a que faire d’habitude mais qui s’appliquera au domaine de Nauzhror : elle veut qu’on lui foute la paix. Qu’on la laisse se dépatouiller seule, qu’on ignore son passé et les raisons qui l’ont poussée à venir ici. Elle ne demandera pas aux Sanguinaires de lui raconter leurs vies car ils ont l’air d’avoir eux aussi un passé lourd à porter.

Elle écoute avec intérêt la précision sur l’arène. Hum une sorte de cour de récréation pour brutes, voilà qui lui plaît. Chouette idée pour régler ses comptes car rien ne vaut un combat avant une bonne explication. La rousse enchaîne sur les présentations. La fauve qu’elle dit s’appeler. Mouais, ou Servane. La brune hausse les épaules, après tout, elle aussi a de nombreux noms d’emprunt. Autant donner l’actuel pour la Horde. Elle tente un sourire amical elle aussi, pas très réussi car peu habituée.

Tu déranges pas non, et moi c’est Sarah. Fraîchement débarquée aussi.

Elle tourne ensuite la tête vers Tanneguy lorsque celui-ci annonce son départ, dommage, elle lui aurait bien posé ses questions mais les occasions ne manqueront pas ! Auxane reprend la parole et la sauvageonne met du temps à comprendre que c’est elle qu’Auxane appelle « Ma Mignonne ». Elle arque un sourcil interrogateur, pensant que ce surnom prendrait fin après l’épreuve de présentation imposée par le meneur devant les portes du domaine. Mignonne ? Voilà un surnom qui ne colle pas vraiment à sa personnalité. Elle avait eu droit à «emmerdeuse », «brute épaisse » et «follasse » mais jamais à quelque chose dans le genre. Elle hausse les épaules et sourit amusée.

Toujours partante, j’compte sur toi pour m’faire découvrir ma nouvelle maison.

Auxane acquiesça et elle retenue le nom de la "Mignonne" beh quoi elle ne connaissait pas son nom elle n'allait pas l'appeler "truc ou machin". Elle remarqua le regard de Sarah qui s'élevait du côté de Tann, la belle passa le doigt sur la cicatrice sous son oeil gauche.

- Veux-tu qu'avant visiter ta nouvelle demeure, qu'on aille trouver réponse à nos interrogations lui demanda-t-elle en désignant Tanneguy du menton avant de reprendre et puis on pourrait peut-être trouver quelque chose à boire dans ses appartements. A moins qu'on essaie de trouver la cave directement.

Bon la nouvelle comparse ne voulait sans doute pas se faire d'amie dans ce monde de brut mais il valait mieux entretenir de bonne relation entre Sanguinaire. Il ne manquerait plus que les membres de la Horde se tirent mutuellement dans les pattes. Que faire de la nouvelle recrue, certes il fallait lui faire le tour des lieux mais si il était aussi bavarde la promenade va être longue et calme, déjà que le domaine était silencieux par lui même il manquait les cris et hurlement des esclaves torturer ... va falloir y remédier à ça et en toucher quelques mots au grand chef à moins que si avec les filles elles allaient à la chasse aux esclaves et en ramener quelques un. Elle prit un air pensif.