[RP] Sanctuaire de la Horde [Annexe de Nauzhror]

--Alick_Cyric a écrit:

[RP] Sanctuaire de la Horde [Annexe de Nauzhror] Mini_121114070756618231

Il y a bien des années, une joueuse du nom d'Eilistraée a écrit.

Citation :: Eilistraée acquiesça en silence, et fit un pas en avant, prête à servir de guide à celui qui voudrait rejoindre la salle des rituels.
Suivez-moi, monsieur. La salle des rituels n'est pas loin d'ici.
C'était une des rares fois qu’on pouvait entendre le son de ses paroles. Sa voix était d'un timbre clair, calme, presque triste. Son beau visage régulier demeura impassible mais son regard était respectueux des membres de la horde, une beauté de glace.

Tandis qu’Elistraée sortait et prenait sur la droite afin de rejoindre un large couloir, par où on accédait aux cryptes de Nauzhror, la nymphe en légère tenue attirait l’imprudent vers une petite salle capitulaire. Elle longea le cloître en direction du sud, et s'arrêta devant une porte en bronze qui devait peser un poids considérable. Sa surface rugueuse était parcourue de signes d'une calligraphie qui fascinait le curieux par sa grâce.
D'un bref et puissant mouvement de poignet, Elistrée tira sur l'anneau central et la porte qui s'ouvrit dans un silence surprenant, dévoilant une pièce inondée de lumière. En forme de demi-cercle, la salle des rituels était orientée plein sud.

Entrez, vous êtes ici dans un lieu de silence et de méditation. acheva-t-elle en regardant le curieux homme posément de ses yeux gris comme l'acier. C’est un sanctuaire apprécié par Sombrespoir. Il vient réfléchir couramment, on le sent chargé d’Histoire cet endroit…

Pour le visiteur, qui découvrait la pièce pour la première fois, la salle d'incantation était somme toute banale, bien moins resplendissante que le reste de Nauzhror. Il fallait s'attacher aux détails pour se rendre compte de sa practicité. Au centre de la pièce se trouvait un autel recouvert d'un drap pourpre. Les trois vitraux, respectivement placés aux trois points cardinaux solaires, l'est, le sud et l'ouest, éclairait la pièce d'une lueur diffuse et colorée, parsemant le tissu de taches sombres difformes. L’homme ne reconnut pas les trois personnalités représentées, mais supposait qu'il s'agissait de saints. On mettait un certain temps lorsqu’on avait pas le sens de l’observation à remarquer un cercle gravé à même le sol, entourant l'autel. Une sorte de poussière dorée semblait s'être déposée à l'intérieur, bien qu'elle put n'être que le reliquat de dorures plus anciennes.

Elistraée resta plantée, dos droit, à l'entrée de la salle, main sur ses hanches fines, plus dans une pose disciplinée que pour charmer l’intrus curieux de voir le sanctuaire. L’homme observa le cercle avec cette même moue narquoise, et semblait prendre un malin plaisir à entrer et sortir comme s’il s’agissait d’une limite terrestre.

Sur le mur en pierre plein sud on pouvait lire gravé dans la roche en latin :

Que la Mort s’abatte sur tous ceux qui s’opposent à Baphomet. Inclinez-vous devant son pouvoir suprême et apportez-lui le sang de ceux qui ne croient pas en sa supériorité absolue. Craignez et obéissez à ceux qui détiennent l’autorité. Tuez les faibles, les individus bienveillants et les faux prophètes. Donnez la mort à ceux qui cherchent à contrecarrer les plans de son culte ou à ceux qui cherchent à rétablir l’ordre, la paix et la loi. Baphomet est la seule autorité, le seul ordre, la seule loi. Faites en sorte de ne pas déclencher des guerres ouvertes dans ses rangs, car de faux adeptes récupéreraient alors le fruit de vos actes. Abattez un adversaire à la fois et maintenez une ambiance malsaine de peur et de conflits. Souvenez-vous que la fin justifie tous les moyens…

Le sanguinaire dans sa cotte de mailles se mit à lire à voix haute la gravure puis, se retournant vers Elistraée lui déclara sur un ton narquois – Que Sombrespoir ne croit pas en Dieu je peux concevoir mais qu’il croit au diable là je ne peux m’empêcher de me marrer… Un rire gras froissa le sanctuaire, puis s’arrêta net quand Elistraée à quelques centimètres de la tête de l’homme lui murmurait des étranges paroles. – Vois-tu il y a des règles qui ne sont pas permises dans ce lieu sacré et dans la demeure de Satan on ne donne aucune chance de se racheter. Un râle se fit entendre, l’homme trembla avant de cracher du sang en quantité. Les genoux au sol, la main sur sa poitrine il se mit à hurler – Saaalooooope tu m’as fait quoi !!!!
Elistraée un sourire morbide aux lèvres recula jouant avec un poignard de rituel dans la main, la lame à la forme étrange était recouverte de sang et d’un liquide noir. Le soldat de la Horde Sanguinaire crispé fut pris de convulsions. Affaibli sur les dalles claires qui reflétait la lumière rougeoyante filtrée par les vitraux il eu une dernière parole… qui es-tu sale_pute ?

La femme à la peau d’ébène recouverte de plusieurs voiles noirs laissant dévoiler un corps nu généreux répondit dans le silence religieux qui venait de descendre dans le sanctuaire. – Je suis la vierge noire, celle qui révèle les secrets aux fidèles et qui entraîne dans les ténèbres les profanateurs. Bienvenue chez HaM ShAtAn chevalier de la Horde Sanguinaire, là où tu es tu serviras mieux ton maistre.

Vous l'aurez compris, on ne peut rentrer dans ce repère que si on a franchi les portes de Nauzhror. (Voir autre topic de la Horde)

Bonne lecture et bon Rp.

--Alick_Cyric a écrit:: Alick se retrouva face à l'imposante porte intacte malgré toutes ces années.
Cyric pousse avec force la porte dévoilant la salle si mystérieuse.

Me voilà de nouveau comme à la maison.
Ces portes sont restées closes pendant tout ce temps.
Telle une femme découvrant pour la première fois le corps nu de l'être aimé.
Et ce rebouteux trouvant remède au mal du patient.
Alors, alors, dites moi !
Que ressentez-vous à cet instant ?

Je vous le donne en mille.
Les trois idoles face à vous !

Pour le présentation.

Alick fait le tour de la salle.
Cyric allume l'ensemble des bougeoirs.
Les étranges flammes vertes semblent danser au rythme de ses pas.

Voilà en son centre, le créateur, celui qui fut là bien avant tout.
Bien avant moi, bien avant eux !
Pour faire simple, belle enfante, il fut le premier.
Facilement reconnaissable de sa tête de bouc et ses parties qui trainent, voyez-vous toute sa vigueur.
Il est le mal et le bien absolu. Il est tout, pour tout.
Il porte bien des noms tout comme moi direz-vous.
Vous savez chez les diables, nous sommes une grande famille.

Alick invite la belle à s'avancer.
Cyric reste muet, observe ses gestes.

A sa gauche dans l'ombre, le Très-Bas, son fidèle second.
Un homme bien croyez-moi. Un véritable prince de ce monde.
On le dit bel orateur...
Hi hé !

Alick grince des dents.
Cyric termine d'un rire macabre.

A sa droite, découvrez sous son heaume gravé de la croix templière le créateur de la Horde qu'on dit Sanguinaire.
Un chic bonhomme également, aux principes stricts et à la foi sans faille.

Les mains se frottent.

On le disait porteur d'un sombre espoir et il disparu dit on pour aller rejoindre celui qui fut le père de toute vie. Celui du centre vous l'aurez compris.

Alick s'avance vers l'autel.
Cyric s'énerve.

Nez de frelon et cul de mouche !
Chevalier Tanneguy vous l'aurez constaté !
Je vois ceci arriver et de loin.
Le Nécronomicon n'est plus là !
Parti, envolé, quelqu'un l'a pris.

Alick Cyric se tourne vers Tanneguy.

Voilà, une bien triste nouvelle.
Voilà l'occasion de briller en le retrouvant.
De quoi faire plaisir aux plus grands qui vous regardent là, face à vous !

Le talentueux profane s'intéresse à la belle.

Alors mon enfant, vous vouliez la connaissance, en voilà un morceau.
Le plus beau d'ailleurs et peu de personne on eu le plaisir que je fasse moi-même la visite.

Vous en voulez encore en voilà !

Alick récupère sur l'autel un calice d'une terre lointaine.
Cyric y prépare le savoir.

Voilà porte la connaissance à tes lèvres.
Prends un et tu feras dix !
Avec deux et trois tu deviendras riche.
Si tu attends quatre assure tes arrières.
Car à ma vue, vous avez un bien beau derrière.
Passe la cinq et six et tu commenceras à connaitre.
A sept vient la fièvre qui ne dure.
Au huit tu te remettras.
Si neuf est un, dix n'est aucun.
Voilà le mystère.
Il est le même pour le sage que pour le fou.

Alors, qu'attends-tu, bois donc ma belle !

Alick sourit.
Cyric tend l'offrande.

Tanneguy a écrit:: Le sanctuaire, voilà ses pas les mènent finalement. La porte restée close depuis bien trop longtemps est de nouveau ouverte.
Nera passera la première car Tanneguy lui semble avoir cette impression nouvelle qui monte en lui. Quelqu’un est venu en ces lieux, dans ces couloirs pour se perdre dans les autres salles tenues secrètes de Nauzhror.

Il en est certain maintenant mais ça sera une fois prochaine qu’il s’en ira vérifier ses pensées si soudaines car pour l’heure, il se doit de pénétrer en ce lieu, fermant la marche silencieuse, tous à l’écoute de l’orateur qui se charge de la visite.
Les mains du chevalier se retrouvent, les doigts s’entremêlent entre eux et c’est sans le couper dans ses mots qu’il se contente d’observer et d’écouter.

Le temps des secrets n’est plus pour Nera elle qui ne pensait sans doute pas trouver un jour en cette Cour des miracles, autant de mystères.
Mais les sous terrains de Paris renferment bien d’autres secrets. Les présentations sont faites entre Baphomet et Nera tout comme avec… Sombrespoir, créateur originel de la Horde Sanguinaire.
Un homme que Tanneguy regrette fortement et qu’il s’est juré de ne jamais oublier. Un être qui aura réussit à rallier bon nombre d’âmes par le passé.

Surprit sans doute par le changement d’intonation de l’orateur qui semble dire vrai. Quelque chose a disparu en ces lieux.
Certains qualifieraient ce Nécronomicon d’un simple livre mais pour le chevalier, c’est bien plus en réalité. Bien qu’il n’est été jamais directement confronté aux cultes pratiqués dans ce sanctuaire, il se doit de relever ce mystère.
Envolé certes mais qu’elles étaient les intentions premières de celui-ci ? Le mettre à l’abri ? Le dérober… Mauvaise pensée, un voleur aurait amplement préféré dérober ce calice délicatement posé sur l’autel.

Les prochaines paroles lui sont cette fois-ci directement adressées. La Horde à peine relevée de ses cendres que déjà, un premier devoir se devra d’être accomplit pour le bien de la Horde.
C’est d’un geste simple de la tête que Tanneguy approuve les dires de l’orateur, lui faire savoir que les notes sont prises intérieurement et que s’il le faut, chaque pavé de cette ville sera déterré jusqu’à ce qu’il retrouve ces écrits précieux.
Mais aussi pourquoi pas une toute première mission pour Nera si elle accepte toujours de rejoindre la Horde mais difficile de reculer maintenant face à ce qui lui est proposé.
Boire dans le calice, certains n’en feraient rien mais ici, en ce sanctuaire, mieux vaut ne pas faiblir sous le regard de Baphomet.

Le regard du chevalier se perd une nouvelle fois sur la représentation de Sombrespoir. Son masque, unique et éternel à la fois dans sa besace, rien ni personne ne pourra jamais venir le lui dérober.
Cette nouvelle interrogation désormais bien présente, que doit-il réellement faire ? Reprendre le masque, le porter ainsi que le nom du créateur de la Horde.
Une proposition à laquelle il ne peut répondre pour le moment mais tous en ce lieu savent que ceci finira bien par arriver mais ça ne se fera pas ainsi. Il y aura une cérémonie, sans doute également quelques offrandes car tout se déroulera sous les yeux de Baphomet.

Et s’il s’avère que celui-ci n’est pas en accord avec l’action de Tanneguy alors, il le fera savoir, d’une manière ou d’une autre.
Pour l’heure, un lourd silence semble s’être installé dans le sanctuaire, tous deux attendent que Nera agisse, qu’elle ose découvrir par elle-même, qu’elle se libère enfin de cette enveloppe corporelle et qu’elle se découvre en elle… Une nouvelle vie pour ainsi dire…

Senera a écrit:: Le chevalier la laissa passer, après un regard elle s’exécuta, la main posée nonchalamment sur le pommeau de son épée, geste pourtant parfaitement calculé. Elle contrôle ses mouvements pour que sa robe fasse le moins de bruit possible, d'une main elle ramène ses mèches d'ébène derrière ses oreilles, attentive ainsi à tout autre bruit. La respiration calme, les sens en éveil, elle suivait en silence jusqu'à une lourde porte que l'organiste poussait. Elle avait déjà vu de tels endroits auparavant, en plus modeste et bien loin de lieux aussi grouillant que pouvait l'être la Cour. Cela devenait très intéressant, la brune jubilait véritablement, les yeux brillants et un sourire à peine marqué.

La porte enfin ouverte, bien étrange scène qui se joue alors. La première chose qui la frappe c'est la figure de Baphomet qui la fixe. Combien de fois avait-elle été battue car soupçonnée d'adorer le monstre ? Mais il n'en était rien. Nera regarde et écoute et tout s'ébranle en un éclair. Elle avait espérer quelque chose qu'elle n'aurait pourtant pas pu définir, mais là elle doutait de le trouver ici. L'orateur lui tend le calice et elle ne bouge pas, prenant une grande respiration comme pour essayer d'identifier le liquide probable qu'elle ne pouvait distinguer. Comment cette coupe pouvait-elle être encore pleine ? Après tout ce temps qui avait amassé son important butin de poussière, la potion aurait séchée ou le sang coagulé. Elle ne prit pas le calice, le regarde, sourire fugace et elle s'éloigne, hochant la tête comme pour assimiler.

Elle avait dit qu'elle voulait être une Sanguinaire, voila une affirmation hasardeuse qui pourrait très vite s'avérer erronée. Elle parlait trop, elle souffla pour elle même, à peine audible : Ma jolie on t'arrachera la langue un jour pour ça. Elle fit le tour de la salle pour en examiner les symboles. On distinguait à peine le vieux cercle autour de l'autel, mais la jeune fille n'avait pas besoin de le chercher pour savoir qu'il était là. Il allait falloir la jouer fine où elle pourrait rester en cet endroit pour toujours. Réagir vite, une seule sortie encadrée des deux hommes, les trois vitraux : une possibilité tentante. Ne pas les insulter tout en cherchant des explications. Elle se retourne enfin vers eux, dos aux vitraux après un coup d’œil aux vieilles gravures du mur. Air espiègle affiché, voix joueuse :

J'avoue être un tantinet surprise. Je n’avais encore jamais vu ce genre de culte de mes yeux, mais il ne m'est pas tout a fait étrangé. Je suis étonnée d'y avoir accès si facilement.
Temps d'arrêt pour ménager son effet et scruter les visages.

Nous sommes encore seuls, mais vous devez savoir qu'un murmure s'élève contre la Horde. Se tourne vers le mur avec un sourire narquois.Un faux prophète... Il semblerait que votre retour ne plaise pas à tout le monde.

Mouvement sur le côté pour s'approprier l'espace. Je comprends remarquez, je ne suis pas non plus un modèle de popularité... Mais peut être que je vois pourquoi. Se tourne une nouvelles fois vers le mur.Les faibles et les bienveillants hein ?
Et oui elle n'était peut-être pas chevalier mais la fille était érudite et elle connaissait le latin, surtout certains concepts. Elle savait bien que dans les écrits occultes il ne faut pas toujours prendre au pied de la lettre ce qui y est déclamé, il fallait donc être sûr.
Comme des enfants ? Vous les attachez ? Vous les assommez peut-être ? Oui c'est plus facile. Nouveau sourire ni moqueur ni insultant, mouvement de tête vers la coupe :

On vous a donc volé votre Nécronomicon. Elle avait insisté sur le mot votre, après tout son entrée dans la horde restait en suspend au vu des derniers événements.
Peut-être que c'est un allié, pour le mettre en sureté... ou pas. Et dans cette dernière hypothèse c'est un ennemi et il laisse un calice qu'il aurait pu aisément vendre... Je ne sais pas vous mais moi je n'y toucherais pas. Yeux agrandis, sourcils haussés, expression entendue sur un éventuel traquenard.

La brune faisait peut-être diversion, pour éviter de servir de sacrifice humain pour faire renaître un culte longtemps disparut, ou pour éviter de faire partie d'une groupe de malades. Mais ce qui était aussi vrai c'est qu'elle était plutôt paranoïaque. Ce n'était pas un état d'esprit irrationnel, au contraire. L'empoisonneuse aurait était parfaitement capable d'écraser dans l’œuf la renaissance de la horde, elle ne toucherais donc pas à ce calice sans l'avoir examiné auparavant trop consciente des risques pour les avoir si souvent provoqués.

Maintenant il va vraiment falloir m'en dire plus messieurs.

Elle attendit, prête à tirer l'épée au besoin.

--Alick_Cyric a écrit:: Alick se sent insulté.
Cyric reste muet.
Le savoir être prend le relai.

Je te sens hésitante, tremblante cherchant tes mots !
Si une quelconque substance devait être là, juste au fond de cette coupe c'est que c'était écrit.
Allez point d'enfantillage, bois, bois jusqu'à plus soif !
Ton esprit va gagner d'avantage en cette heure que dans une année entière.
Allez bois !
Bois !
Eh ah !

Alick pose le calice sur l'autel.
Cyric lance un regard vers le chevalier.

Vois-tu mon ami, il fut un temps dans cette Cour des Miracles, où un homme masqué disait : Jouez, jouez avec MOI mais acceptez en les REGLES. Si vous PERDEZ, vous MOURREZ ! Alors souhaitez vous toujours jouer ?

Alick ricane.
Cyric rigole.

Bingo ! Que c'est marrant ne trouves-tu pas ?

Le beau diable se tourne de nouveau vers la belle.

Vous voilà au cœur de la Cour !
Son nouveau poumon qui a besoin d'un bol d'air !
Un air frais, jeune, un bel air !
Celui qui ne sent pas le souffre et la vermine mais l'odeur parfumée d'une peau délicieuse et supra sensuelle.

Cyric se retrouve de nouveau derrière l'autel.
Alick passe une main sous le monument sacré et en sort une arbalète de poing.

En voilà une arme de qualité.
Fine et belle au carreau argenté.
Attendant une impulsion pour voir tirer.
Le dard sauveur et la mort qui est née.

Cyric pointe son arme en direction de la belle.
Alick les yeux injectés de sang prend la suite.

Alors, buvez, buvez donc ?
Ou le trou que je vais vous offrir ne vous permettra plus de garder le liquide en vous !

Le diable fait un pas en arrière.
Laisse le calice sur l'autel permettant à l'invitée d'y accéder.
Un faux geste et le carreau est lancé.
A cette distance, aucune erreur, le trait sera planté.
La choix est là, le calice attend.
La bonne boisson qu'on donnerait volontiers aux enfants.
Pour dormir vous l'aurez compris.
Histoire de passer une soirée en adultes pour se divertir.

Tanneguy a écrit:: L’hésitation aux yeux du rôdeur ne pouvait être qu’un simple signe de faiblesse. Mais depuis quand les adeptes de la Horde Sanguinaire osent se défiler ainsi ? Bien qu’elle ne soit pas encore une des leurs, elle a voulu en savoir plus, un choix lui a été laissé et maintenant, elle ne doit plus reculer.
C’est un honneur pour un Sanguinaire que de devoir mourir sous le regard de Baphomet lors d’une mission ou en livrant bataille.

Nombreux sont ceux qui sont tombés, épée à la main, d’autres bien plus forts ont continué la lutte alors qu’ils ne leurs restaient plus que quelques secondes à vivre.
Non pas que ça soit un mode de vie différent des autres, loin de là cette idée même, il faut comprendre, il faut l’avoir en soit.

Voici donc que l’homme mystérieux s’adresse une nouvelle fois au chevalier. Des paroles qui une nouvelle fois le font légèrement sourire mais des paroles vraies.
Prendre des risques, ceci s’apprend avec le temps.
La scène continue à son rythme, tout semble organisé depuis le début comme une pièce jouée par des acteurs bien entrainés.
Mais c’est loin d’être le cas et la belle va devoir faire un choix. Point de parole, aucune explication pour elle, il lui faut maintenant découvrir par elle-même en buvant.

Et si comme elle le dit des têtes se dressent contre la Horde alors celles-ci tomberont. Le moment est venu de s’imposer une nouvelle fois dans cette Cour qui semble s’être assoupit depuis bien trop longtemps.
Il faut déchainer les enfers sur ceux qui ne veulent pas se plier aux règles et aux lois de la Horde Sanguinaire.

Ignorante que voici, pourquoi avoir ainsi prit la décision de pénétrer en ces lieux, pourquoi avoir voulu en savoir plus si c’est pour au final… Hésiter.
A la Horde Sanguinaire, elle devra bien souvent apprendre par elle-même, ne pas faiblir et surtout, ne pas se défiler au dernier moment. Car Tanneguy le sait maintenant, elle pourrait tout aussi bien montrer quelques signes de faiblesse lors d’une mission ce qui mettrait celle-ci en péril.

Et comment oser ainsi tenir un tel discours au sujet du Nécronomicon. Bien plus précieux aux yeux de tous qu’un simple calice.
Les sous terrains de Nauzhror regorgent de babioles en tout genre ramenées des terres lointaines de Jérusalem mais aucune d’entre elles n’a une valeur égalant celle de ce Nécronomicon manquant à l’appel.

Retournement de situation cette fois-ci car le mystérieux orateur se retrouve en la possession d’une arbalète tout ce qu’il y a de plus simple. Armée d’une flèche, c’est le tout accompagné une nouvelle fois de délicieuses paroles qu’il pointe la belle de son arme.
Elle qui semble cette fois se méfier mais il est trop tard pour elle maintenant. Tanneguy s’approche lentement, restant tout de même à une certaine distance de sécurité.
Sa main posée sur le pommeau de son épée, il attend sagement que les faits soient accomplis en ce sanctuaire. Sous le regard attentif de Baphomet et maintenant de Sombrespoir…

Buvez, n’ayez crainte !

Les mots résonnent dans l’enceinte du sanctuaire. Le chevalier se tient prêt, la belle bien trop hésitante pourrait leur causer quelques ennuis mais à quoi bon refuser ainsi cette invitation…

Senera a écrit:: Les échos de leurs voix se répercutaient sur les pierres glacées et semblaient tarder à mourir entre ces murs, sous la figure horrible de Baphomet.
A la vue de l'arbalète et du regard de dément d'un de ses interlocuteurs la brune se retint difficilement de rire. Les sens encore plus en éveil maintenant que la situation se corsait, elle préféra tout de même rester calme et ne pas se jeter à corps perdu dans une bataille sans connaitre avec certitude la mesure de la force adverse. Elle le regarda avec insistance de la tête aux pieds avec un petit sourire narquois. Les voila qu'ils lui donnaient des ordres maintenant ? Elle ne s'était pas présentée pour jouer au petit soldat. Air charmeur affiché pour mieux leur ronronner quelques phrases sirupeuses :

Vous êtes empressés, vous recrutez tous vos membres comme ça ? La chasseresse se moque et dévoile un sourire carnassier. Je ne suis pas hésitante, non. Je suis certaine de ne pas boire de ce breuvage sinistre. En revanche vous vous ne répondez toujours pas à mes questions ni ne réagissez à mes dires. Vous avez besoin de temps pour réfléchir ? Je vais finir par penser que vous n'êtes pas assez haut dans la chaine alimentaire, pour avoir les réponses que je cherche.

La bouche en cœur, la mine boudeuse et un air faussement désolé sur le visage, elle continuait de leur tenir tête. Il n'était pas question de les insulter mais de désamorcer la situation tendue qui s'était profilée. Il semblait définitivement évident que la jeune fille n'avait pas trouvé le groupe qui lui conviendrait pour poursuivre sa route. Un regard vers la sortie, il semblait y avoir quelque agitation dans le lieu qu'ils venaient de quitter mais pourtant personne ne semblait les retrouver en ce sombre sanctuaire. Une possible échappatoire tentante, elle ne désirait pas croiser le fer avec des occultistes comme elle. Mouvement de tête vers l'arbalétrier improvisé elle reprit avec un peu plus de douceur et de sérieux.

Bois à ta coupe et laisse une gorgée à ton ami, et nous verrons comment la pièce se finira car je n'ai pas l'intention d'y porter mes lèvres. Vous devrez poursuivre votre renaissance sans moi. Croyez bien que je n'ai rien contre votre culte et que vous ne vous êtes pas fait une nouvelle ennemie. Sourire en coin tandis qu'elle continue plus joyeusement. A quoi bon grossir des rangs qui risquent déjà d'être si nombreux ? Nous devrions remonter voir si vous n'avez pas d'autres prétendants, vous en aurez besoin.

Nera tachait de ne pas perdre patience elle baissa la tête tout en les fixant ce qui assombrissait d'avantage son regard et renforçait le contraste avec sa peau d’albâtre. Elle avait un drôle d'air décidément, elle n'était pourtant pas véritablement inquiétante. En effet elle était loin d'avoir le gabarit d'un garde du corps musclé. Ajouter à cela son sexe, son jeune et joli minois dénué de cicatrices et la fâcheuse posture dans laquelle elle se trouvait... On ne pouvait pas dire que ses camarades de jeu avait de quoi être apeurés. Néanmoins elle était là, la main délicatement posée sur le pommeau de sa petite épée, continuant de converser presque amicalement avec eux sans laisser paraitre la moindre crainte. La fille était juste parfaitement intrigante. Elle reprit avec beaucoup d'assurance.

Que les choses soient claires entre nous, je n'ai pas l'intention de pourrir ici, mais si nous en arrivons là sachez que je ne serais pas la seule à abreuver cet autel de mon sang... Ne faites pas l'erreur de me sous estimer. Je n'ai pas peur de visiter l'enfer en bonne compagnie. Nouveau sourire, difficile à déchiffrer entre une folie amusée et un espoir sadique. Tu as dit voir du potentiel en moi, il serait très inconvenant de ma part de vous décevoir tous les deux. Je pourrais fort bien rincer cette coupe avec le jus de vos veines et me laisser enfin tenter par le désir d'y goûter.

Petite pause, elle pressait ses doigts contre l'étroit pommeau de métal, assez pour que cela soit remarqué chez ses potentiels adversaires. Il était presque évident qu'elle ne s'en sortirait pas sans dommage, si combat il y avait. Il fallait donc prendre garde et les distraire en leur faisant croire à une attaque à l'épée, prête à lancer quelques unes de ses lames cachées à la face de ces mystiques. Nera serre un peu les dents, elle avait peut-être une allure faible de petit animal pris au piège mais il n'était pas question qu'elle s'allonge devant des êtres possiblement fanatiques. De quelques culte qu'ils étaient issus, elle n'avait jamais pu supporter cette engeance d'exaltés. Inutile de prendre d'avantage de gants il fallait continuer de donner le ton.

Tu à m'a l'air fou mais je peux être encore plus dérangée que toi. Alors baisse ton jouet, ou je te saigne et je réinvente la définition du mot sanguinaire et le culte de ton idole. Petit hochement de tête entendu.Baphomet t'as peut-être honoré de son savoir occulte alors prouve le. Faites vous une alliée extérieure, je pense qu'il sera difficile pour nous de ne pas nous recroiser à l'avenir.

Attendre maintenant. Allaient-ils vraiment faire couler le sang dans leur espace sacré et risquer par la même occasion de réduire à néant leurs songes de résurrection ? L'empoisonneuse ne l’espérait pas, un tel groupe pourrait rapidement retrouver un potentiel certain et faire des alliés de poids contre un ennemi commun dans un avenir proche.

--Tchourka a écrit:: Les flammes dansent, elles dansent encore et encore !
Nauzhror revit de ses cendres, la Horde Sanguinaire renait enfin !
Kuf kuf ! MouAhAhAhhhh ! Je le savais, un jour ceci devait arriver !

Annonce l’encapuchonné tout en empruntant les marches le menant dans les sous sols du domaine de Nauzhror.
Ainsi il suit les torches allumées depuis peu, ça n’en fait aucun doute et qui sait ce qu’il va trouver une fois arrivé sur place. Peut-être des voleurs…
Non, personne n’a jamais osé s’aventurer en ces lieux, personne n’oserait venir bafouer le territoire de Baphomet, surement pas même.

Sa main glisse le long du mur qui se fait de plus en plus froid. Son indexe vient riper sur quelques pierres faisant ainsi trembler son ongle fébrile.
Ce sourire sur ses lèvres ne s’est effacé à aucun moment car Tchourka se voit tout juste envahit par cette nouvelle sensation de joie tout aussi folle que celle d’une catin qui se fait prendre pour la toute première fois.
Il descend comme un condamné qui lui monte jusqu’à l’échafaud, la tête tombera et le sang se déversera à nouveau.

Le sanctuaire, la porte en est ouverte… Une femme, elle parle, ses paroles ne sont pas calculées, faute grave en ce lieu sacré aux yeux de tous les sanguinaires.
Mais il ne cesse de s’avancer, il doit savoir, il se doit de découvrir quelle genre d’activité emplit le domaine de Nauzhror en cet instant précis.
Sa tête passe la porte, ses yeux se bloquent tout comme sa respiration, le tout pendant quelques courtes secondes seulement.

Tanneguy, Alick, ils sont revenus… Et elle… Il ne l’a jamais vu. L’encapuchonné entre, s’arrêtant juste derrière le rôdeur qui ne tardera sans doute pas à le remarquer.
Mais il doit annoncer le but de sa venue en ces lieux et surtout, la raison de son intrusion dans leurs conversations et le tout, sous le regard de Baphomet.

Mes frères, je suis… Heureux de vous revoir ! Il tousse, à de multiples reprises, un raclement de gorge puis il reprend. Un cureton accompagné d’une jeunette… Dans l’entrée… Ils disent que la Horde n’a pas sa place en cette Cour !
Il faut les accueillir… Comme au bon vieux temps…

Dit-il tout en posant le plat de sa main sur le pommeau de son épée usée.
La Horde Sanguinaire, à peine renait-elle que déjà, elle fait des ravages dans les environs de cette partie de la ville de Paris, certains ne semblent pas apprécier son retour…

Alick_Cyric a écrit:: Alick serein conserve le dard en direction de l'assoiffée.
Cyric contraint prend la parole.

Des réponses ! C'est tout ce qui vous importe là maintenant ? Vous en êtes certaine ?
L'avantage des réponses me direz-vous c'est qu'elles peuvent être vraies ou fausses, bonnes ou mauvaises.
Contrairement à la vérité voyez-vous !

Alick Cyric reprend

A l'avenir, apprenez à poser les bonnes questions lorsque vous conversez avec nous.

L'arbalette passe d'entre les yeux pour redescendre au niveau du cœur.

Mais dans notre bonté légendaire et en un jour si sombre nous allons vous en parler de cette vérité.
Non, ne nous y méprenons point, vous êtes là, face à nous dans un lieu que vous ne pensiez même pas imaginer un seul instant au cœur de Paris, vous savez au fond de vous que vos secondes sont comptées. Quelle étrange sensation vous ne trouvez pas, c'est incroyable comme la vie vous parait si importante, non ?

Alick replace le carreau au niveau des deux yeux.
Cyric poursuit, oui il poursuit.

Avez-vous pensé un seul instant qu'il était question d'une quelconque admission en notre Ordre ? Que tout ceci était destiné à faire de vous ce que vous ne pourrait jamais être ?
Nous vous avons convié à nous suivre, à assister au renouveau, vous voilà en première loge et vous n'appréciez pas le spectacle qui est donné ?
Quelle insulte, que vous nous gratifiez là, c'est très inconvenant...
Mais apprenez à voir les choses, ce soir c'est vous le spectacle !

Alick reste le même.
Cyric l'air songeur se rappelle.

Voilà maintenant que mon sang va se répandre dans l'air. Jaillir de mes entrailles béantes pour se déverser en un flot ininterrompu sur cet autel c'est ça qui est dit ? C'est ce que vous sous-entendez hein ?

Le diable se permet de rire.

Je vous invite à essayer de trouver une goutte de sang dans mon corps animé.
Déceler une once de ce carmin afin d'illustrer votre propos qui m'amuse pour le coup.
Alors là vous continuez, je suis fou !

Alick se concentre de nouveau sur son instrument.
Cyric reprend son dialogue.

Mais le fou dans l'histoire, peut-être qu'il s'agit de TOI en fait !
Que peut-être je ne suis qu'une image pleine et entière d'un mauvais songe dans lequel TU te trouves.
Qu'il est impossible d'être ici même et que tu VAS te réveiller d'ici peu.
Que ce décor autour de toi va MOURIR aussi vite qu'il est arrivé.

Alick respire.
Cyric vise au niveau du ventre.

Maintenant...

Le doigt s'écrase.
Le carreau empoisonné s'élance.

Ne t'inquiète pas, tu vas dormir et non mourir !

Chevaliers !!!!
Défendez votre sanctuaire !!!!
Cette proie sera pour le Très-Bas !!!!

(NB : Le dard est constitué d'un tranquillisant qui fait faire dodo, mais faut il encore qu'il touche... Si raté, viendront trois épées contre une...)

Tanneguy a écrit:: Tout pourrait aller si vite en ce lieu, en cet instant précis mais voilà que l’invitée semble de nouveau hésitante face au carreau qui la menace de la transpercer. Rares sont pourtant ceux qui osent tenir tête sous le regard de Baphomet… Trop prudente sans doute et pourtant pas assez car la voici à cet instant précis dans une partie cachée de la Cour des miracles qu’elle ne saura quitter par ses propres moyens.

Le rôdeur ne peut s’empêcher de sourire en coin face à cette situation plus que délicate mais lui ne risque rien en ce Domaine car il est ici chez lui et sous la protection des ancêtres de la Horde Sanguinaire qui veillent sans cesse sur leurs disciples.
Les questions sont de nouveau étalées sans même avoir été étudiées à l’avance, les explications et les excuses fusent, tout ceci sans nul doute dans le seul but de gagner un peu plus de temps. Mais ça ne fera que retarder ce qui devra néanmoins arriver. Personne ne peut échapper à son propre destin et encore moins quand celui-ci se trouve être dévié par la main d’un sanguinaire.

La main toujours posée sur le pommeau de son épée, le rôdeur veille, sentant peu à peu la situation prendre une toute autre tournure. A n’importe quel instant, les choses peuvent vite dégénérer et ça, il le sait très bien mais il s’en amuse bien plus que tout.
Autre regard circulaire sur le sanctuaire dans lequel ils se trouvent, trop de paroles prononcées en ce lieu, tout doit cesser maintenant et s’éteindre à jamais alors que la porte se refermera, le sang aura une nouvelle fois coulé, provoquant ainsi la renaissance de la Horde.

Alick trouve les mots justes comme à chaque fois mais celui-ci semble perdre patience. Voici donc un personnage particulier, bien difficile à comprendre, un allié sans doute, il ne sait pas vraiment mais il ne saurait être un ennemi pour la Horde.
Si ça devait être le cas, l’encapuchonné n’aurait pas d’autre choix que de le mettre hors d’état de nuire. Il n’en aurait aucun remord, bien des sacrifices ont été exécuté par le passé et ceci peut recommencer à nouveau s’il le faut.

Intrusion inattendue en ce sanctuaire, le rôdeur se montre une nouvelle fois des plus méfiants mais bien vite il semble reconnaitre un adepte et des plus fidèles à la Horde. Tchourka, lui n’a pas changé depuis tout ce temps.
Que s’est-il passé depuis leur arrivée dans les sous sols de Nauzhror… Il n’en a que faire et pourtant, l’arrivée d’un cureton suivit d’une jeunette semble l’intriguer énormément. La Horde n’aurait donc pas sa place en cette Cour des miracles. Tanneguy doit répondre par sa lame afin de nettoyer ces paroles prononcées à l’encontre des sanguinaires.

Mais Alick semble lui vouloir en terminer avec Nera. Comme il le précise dans ses énonciations, elle ne mourra pas en ce jour mais s’endormira tout simplement suite au contact de ce carreau recouvert d’un dard. S’en est trop désormais pour le rôdeur qui extrait de quelques centimètres seulement son épée de son fourreau, comme pour presser la chose.
Impatience qui lui tiraille les entrailles, l’envie d’aller écorcher vif ce cureton mais il ne quittera pas ce sanctuaire sans Alick.

Sa tête pivote lentement, son regard se pose sur Tchourka à qui il adresse un léger signe de la tête, lui faisant ainsi comprendre qu’il devra attendre en cet endroit que tout se termine enfin.
Quand le moment sera venu, ils remonteront à l’étage supérieur pour aller « accueillir » leurs invités comme il se doit, le moment viendra. Si Nauzhror avait été totalement repeuplé, il est certain que leur cas serait déjà réglé mais malheureusement, ce n’est pas le cas.

Les yeux de l’encapuchonné se posent une nouvelle fois sur Nera, le moment fatidique approche et ceci se fait ressentir peu à peu. A elle de choisir… Sombrer pour quelques heures ou pour la vie, dans tous les cas, les choix sont minces, c’est ainsi.

Et il posa délicatement sa tête contre la sienne, elle qui ne tient déjà plus en place, la lame de son épée entièrement recouverte de ce liquide qui ne cesse de s’écouler sur ses chausses, tandis qu’il s’avance…

Alick a prit une décision, le coup part. Tout s’arrête autour d’eux. Dernière expiration, face à un bon viseur expérimenté, il est presque impossible d’éviter ceci mais le hasard reste toujours maitre dans ce genre de situation.
Si le coup est raté alors ils devront sans doute en venir au fer pour déterminer celui ou celle qui ne ressortira pas indemne de cette impasse…

Senera a écrit:: La brune en avait définitivement assez. Ils n'avaient jamais eu la moindre envie de partager quoique ce soit avec elle, que ce soit par arrogance ou par manque de connaissance. Elle avait l'impression de parler dans le vide. Il ne lui avait pas intimer l'ordre de se taire et l'avait laisser parler pour rien peut-être qu'ils n'avaient pas le niveau pour lui répondre. Voila maintenant que celui qui se cache derrière son arbalète essaye de l'insulter en lui répétant ce qu'elle avait dit pour se définir elle même, ridicule décidément. Elle répond enfin perdant patience :

Les bonnes questions ? Ce n'est pas à vous de le dire. Elle se retourne sur l'idole. Mais à Lui. Vous vous surestimez. Et la vie en votre compagnie ne me parait pas si précieuse... Maintenant si vous vous êtes inquiet vous pouvez demander à votre ami de vous tenir la main.

Elle serre les dents pensant à de sombres rituels sanglants dont elle avait le secret avec quelques gouttes de macabre ont elle avait le secret.

Vous avez raison hors de question d'insulter Baphomet à vos côtés et votre sang n'es pas digne de Lui. Vous parler trop ou pas assez et cela m'ennuie.

Elle n'allait pas être déçue le fanatique cinglé tire enfin son carreau. Elle fait un écart pour l'éviter. Mais Nera n'est pas assez rapide et la pointe l’égratigne au bras, lacérant ses vêtements. Elle fait la moue pour sa cape toute neuve... Elle sort son épée et sent une drôle de sensation. L'empoisonneuse connaissait les effets de beaucoup de filtres pour les avoir testés, pour s'y habituer ou encore parce qu'elle avait été infectée à de nombreuses reprises depuis son plus jeune âge. Elle sentit un engourdissement. Elle gloussa et remit sa lame dans son fourreau.

Bien joué. Je ne croiserais pas le fer avec vous. Je choisis mes batailles et je ne gagnerais pas celle-ci. L'empoisonnée secoua la tête pour s'éclaircir les idées, elle tenait le coup mais son petit gabarit ne l'aiderait pas pour ce combat ci. Elle appuie sur sa blessure et fait couler le sang entre ses doigts. Elle le renifle pour étudier la substance et esquisse un sourire. Puis le regarde en chuchotant quelque chose d'inaudible et finit par le lécher. Elle se tourne vers Tanneguy.

Je t'aime bien toi, alors je te prédis ceci : La Horde va renaitre ce sera peut-être dur au début mais c'est inévitable. Il y a une pression dans la nuit, une soupir d'appel au sang, Baphomet te regarde toi et les tiens. Tu devras faire des choix qu'ils soient bons ou mauvais et un jour ton Idole te mettra à l'épreuve si tu échoue... Nera sourit de façon inquiétante. ...la horde s'éteindra comme une braise sur laquelle on a trop soufflé... Et cela s'annonce mal.

La jeune fille s’asseoit et se met à l'aise tranquillement. Ne me mettez pas trop au sec ou au soleil je supporte mal.Elle ferme les yeux essayant de rester le plus consciente possible et le plus longtemps mais elle sent déjà le sombre sommeil venir. C'est à la horde de jouer maintenant.

Tanneguy a écrit:: Le rôdeur le savait maintenant, elle qui répondait au nom de Senera n’était pas faite pour la Horde Sanguinaire. Trop de paroles inutiles, balancées dans le tas, elle qui joue avec les mots sans même connaitre la véritable valeur de ceux-ci.
Croit-elle vraiment pouvoir s’en sortir vivante ou indemne ? Personne ne ressort de Nauzhror sans le consentement d’un sanguinaire, c’est ainsi. Mais Tanneguy ne comprendra jamais ces êtres qui envahissent cette partie de la ville de Paris.
Se croient donc t’ils tout permit au point de s’inviter dans le domaine de Sombrespoir par simple curiosité. Simple et douce folie qui les guide en réalité jusqu’à ces lieux qui mettront en scène leur mort, eux qui ne devraient pas être inquiets et pourtant…

Tanneguy a cessé d’écouter désormais, seuls les faits comptent. Le carreau part mais Alick loupe sa cible. Louper ou peut-être pas…
Simple réflexe, se préparer à croiser le fer avec elle et pourtant, il se passe quelque chose. Il semblerait que le carreau n’est pas tout à fait manqué sa cible.
Sourire amusé sur le coin de ses lèvres, cette situation, il semble s’en délecter plus que tout mais lui sait qu’il ne pourra pas rester d’avantage dans ce sanctuaire, des invités attendent à l’entrée du domaine.
Le rôdeur se doit de s’y rendre afin de faire payer ceux qui ont osé bafouer le nom de la Horde Sanguinaire et de ses créateurs.

Ses dernières paroles sont d’avantages amusantes, voici donc une prédiction, s’improviserait-elle dont voyante en plus de spécialiste en poisons. Le rôdeur s’avance lentement tout en fouillant sous sa cape pour en ressortir une dague provenant des terres de Jérusalem.
Dague qu’il tient fermement dans sa main alors que son invitée prend place à même le sol. Elle ne va pas tarder à s’éteindre et qui sait ce que Alick lui fera subir. Bien que Tanneguy a besoin de sa présence à l’entrée du Domaine.
Tout aussi lentement, il s’abaisse au niveau du sol, venant passer la pointe de sa dague sur la cuisse de Senera, sans lui faire le moindre mal, juste pour attirer l’attention de celle-ci.

À l’avenir, essayes de peser tes mots où ceux-ci te mèneront à ta propre perte.

De sa main libre, il vint légèrement caresser sa joue alors qu’il se relève enfin, prenant la direction de la sortie du Sanctuaire. Regard jeté par-dessus son épaule, le pas s’arrête quelques mètres face à Tchourka et il se permet d’ajouter à l’égard d’Alick.

Je m’en vais recevoir nos invités, tout le monde doit savoir que la Horde Sanguinaire est maitresse en cette Cour.

Pas un mot de plus et déjà, il quitte le sanctuaire, suivit de Tchourka qui sans nul doute sera beaucoup moins rapide que lui dans son ascension à travers les nombreux couloirs des sous sols du domaine de Nauzhror.
La dague reprend place, sa main se repose sur le pommeau de son épée et enfin, le rôdeur prend la direction de l’entrée du Domaine. Ce curé a sans doute perdu la tête pour ainsi venir défier Baphomet sur son propre territoire…

--Alick_Cyric a écrit:: Alick accompagne du regard le départ des deux chevaliers.
Cyric se met à faire un tas d'autres choses que nous tairons pour les oreilles des nouveaux nés.

Voilà qui est fini, la prisonnière se retrouve dans une rue de la Cour des Miracles où elle ne pourra jamais savoir ce qu'il a pu lui arriver pendant son sommeil de plomb c'est ainsi et c'est ça qu'il est beau.

Allez, allez petit oiseau, reprend ton envol vers des mondes plus merveilleux, ici aucun embrun et mot de courtoisie, tu l'auras découvert par toi-même. Laisse les vilains chez eux et laisse les vivre à la mode de Nauzhror !

Alick disparaît au détour d'une ruelle.
Cyric chantonne aux aventures d'une belle.

» Histoire de la Horde
» La Horde Sanguinaire aujourd'hui
» La Horde Sanguinaire - Le commencement