Nauzhror
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 [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.

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Tanneguy
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MessageSujet: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeLun 17 Déc - 23:38

Ahed a écrit:
[hrp] Même que moi, ben j'aime l'originalité, l'imprévu, la spontanéité, les PS, les PJ, et que j'ai des bonbons. Viens dans mon camion. [/hrp]

racles,[color=red] 1450]

    Tqawed ! Tqawed*, tahen* !


    Toute la hargne de l’Egyptienne transparaissait dans ses yeux. Elle cracha au sol, sur les pavés, dans un mélange de fureur et de haine : celui de la jeunesse et du sang chaud. L’homme qui lui faisait face la toisait avec un rictus méprisant, digne insigne de la noblesse, un aiguillon suffisamment acéré pour entamer la carapace de la jeune femme. Elle n’était pas un modèle de vertu ; franche à défaut d’être honnête et portant ses racines comme un bouclier. Ce qui, du reste, arrangeait bien ses employeurs : ses cheveux étaient lâchés libres, épisodiquement parsemés d’infimes petites tresses ; sa peau rehaussée de fard et son corps drapé d’une étoffe des plus rouges qui se froissait contre sa peau. Les bracelets de métal teintaient contre sa cheville. Il y avait dans sa colère, dans les éclairs de ses yeux, dans le frémissement infime de ses lèvres et dans le tremblement de ses mains quelque chose enfin de fascinant. De vivant, tellement vivant.

    Tu payes, siffla la vipère avec arrogance, la voix teintée d’un accent bâtard. Tu payes, ou tu vas prendre cher.

    On se calme, mamlouk. Ou peut-être que tu en veux aussi ?
    un rictus étira le coin d’une lèvre vil, mauvais. Elle le répugnait. Il la dégoutait. Qu’ils étaient sales, ici ! Qu’ils étaient vils, et bas, et laids ! Il lui arrivait de se sentir souillée par leur seul regard. De ceux-là, elle ne voulait pas. Qu’ils ne la touchassent pas, jamais, qu’ils s’en fussent ! Les autres, c’était leur problème. Mais pas elle. Combien elle avait pu intriguer, parfois, juste pour le plaisir de les voir se faire virer. Et n’y revient pas, tahen ! Casse toi !

    Un feulement rauque monta de la gorge de la gitane. Elle leva un poing dans les airs, au dessus de sa tête…

    -Ahed.


    QUE ? Rugissement de rage impuissante. L'obéissance, il fallait qu'elle apprît l'obéissance, et c'était tellement dur de se contenir... Sa complainte se répercuta sur les murs, dans la rue, avec pour seul écho le ricanement des badauds oisifs qui vaquaient à leurs occupations, ou demeuraient nonchalamment sur les bancs et les trottoirs. Que d’arrogance et de vulgarité, franchement. Sérieux.

    Souris au client et laisse-le partir.

    Tu as entendu ton maitre, la putain.


    Une voix dans sa tête sifflait doucement. Tais-toi. C’est inutile. Apprends. Apprends la patience, sois plus vile encore, mais avec élégance. Le sourire se dressa soudain : l’armure. Les yeux devinrent l’arme. Ainsi parée, elle dédia à son piètre interlocuteur une révérence guindée, affable et enjôleuse. Le murmure s’échappa de lui-même : Barra Nayek. Tu n’apprendras jamais.

    L’homme gronda. Qu’est-ce que t’as dis ?

    Le sourire malicieux de la jeunesse s’empara des lèvres de l’Egyptienne. Qu’elle brillait, qu’elle brillait d’une arrogance spontanée, d’orgueil et de fierté mélangée. Elle baissa les yeux avec une humilité viciée, l’air faux d’une petite poupée de chiffon. « Va te faire foutre », articula-t-elle finalement avec précaution, comme pour parler à un imbécile. Ce fut son tour de rugir – à l’imbécile, donc. Glissement, le tintement de l’épée, le métal qu’on sort du fourreau

    -Sale petite… !


    HAN !
    Effarement et indignation. Triste sire qui oserait blesser une femme ! Rangez ça, elle est trop grosse pour vous, vous sauriez pas la manier… ! J’vous jure, vous allez finir par blesser quelqu’un.

    En plein dans l’égo ; ça, c’était le genre de jeu auquel elle aimait jouer, tant pis pour la mauvaise idée. Sauf que l’autre soufflait comme un bœuf, la toisait sans subtilité aucune. Tu ne manquerais à personne, "kharba".

    Dans la ruelle, quelques silhouettes s'étaient levées, attentives; d'autres s'étaient simplement arrêtées, en quête de distraction. D''autres encore déploraient déjà la disparation d'une putain de plus. On entendait des ricanements moqueurs. Peut être même que certains pariaient, allez savoir.

    Woh. Elle commençait à froncer les sourcils, soucieuse. Peut être qu'elle ne manquerait à personne, mais en attendant... Poings sur les hanches, dans un dernier effort aussi désespéré que dramatique de faire une impression quelconque. Elle avait échappé à bien pire que ça. Mais quand même. Attends, on m’a payé trop cher pour que vous puissiez faire ça. Lâchez. LACHEZ ! BASTA YA !



[hrp] * = Bien évidemment, il s'agit d'une suite d'insultes aussi poétiques qu'universelles. [/hrp]
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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeLun 17 Déc - 23:39

--La.horde.sanguinaire a écrit:
Johan & Mélandra
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Johan : Crois-tu ma sœur que l’information était fausse ?

La voix s’élève dans cette ruelle déserte représentant un passage en direction de la Cour des miracles. Une question, une seule, émanant tout droit de la bouche d’un homme au physique avantageux… Pourtant pas autant que celui de la femme qui l’accompagnait.
Frère et sœur, tous deux ont fait le voyage depuis la Confédération Helvétique, tous deux ont reçu le même message, la même rumeur. La Horde Sanguinaire s’élève à nouveau.
Tous deux étaient d’anciens adeptes, recueillis dès leur plus jeune âge par Sombrespoir en personne qui ne manqua pas de faire leurs éducations bien à sa manière.
Mais c’est ainsi qu’ils vivent depuis tout ce temps, dévalisant quelques convois de voyageurs, volant dans les auberges ou les hôtels particuliers… Une vie de débauches et de plaisirs divers, c’est ainsi qu’ils le rêvaient.

Pourtant en ce jour, leurs bottes viennent à nouveau frapper les pavés de la Cour des miracles. Tous deux étaient en mission quand ils ont reçu l’appel envoyé directement de cette partie de la ville de Paris.
Une simple missive chiffonnée, amplement suffisant pour les faire réagir. Et les voici désormais en ces lieux.
La sœur ne répond toujours pas, son regard scrute les environs et les moindres portes menant à l’entrée des bâtisses avoisinants cette même ruelle. Elle le sait, le danger peut venir de n’importe où, c’est ce qui l’a poussé à prendre la tête de la marche.
Protéger son frère beaucoup plus jeune afin que celui-ci ne se prenne pas une flèche ou simplement même un pot en argile pouvant tomber d’une fenêtre au dessus de leur tête.


Mélandra : Je ne l’espère pas…

Information fausse ou simple rumeur, dans tous les cas, ceci ressemble fortement à un piège. Quoi de plus facile que d’inviter les anciens sanguinaires à rejoindre le domaine de Nauzhror pour au final se faire accueillir par des gardes.
Mais Mélandra n’est pas de cet avis, il y a de cela bien longtemps que la Horde n’a pas fait parler d’elle, aucune raison que les forces armées s’en souviennent.


Mélandra : Chut !
Johan : Quoi encore ?!
Mélandra : Tais-toi j’te dis !

Le frère se tait, la sœur ainée avance de quelques pas avant de se coller contre le mur. Les voici à la sortie de la ruelle et déjà, un semblant de danger s’impose face à eux. Johan lui ne dit rien et se contente de suivre sa sœur.
Elle qui remarque déjà une rue légèrement peuplée mais surtout, ce qui semble être une catin dont les ennuis l’entourent visiblement.
Les sourcils froncés, Mélandra quitte soudainement la ruelle, sans ajouter un seul mot de plus, comme déçue par le fait de tomber face à une telle situation. Continuant d’avancer, Johan fit de même mais voilà que le jeune curieux, tout aussi fou que sanguinaire s’arrêta sur place, fixant la catin au loin.


Mélandra : Ne t’arrêtes pas, les autres doivent attendre… Johan ?! A peine le temps de jeter un coup d’œil par-dessus son épaule que son jeune frère marchait en direction de la catin et de son client mécontent. JOHAN !

L’ordre est passé mais rien n’y fait, le jeune homme n’en fait qu’à sa tâte. Main posée sur sa dague parfaitement dessinée à sa ceinture, lui qui préfère manier des armes légères pour ne pas être handicapé.
Le regard posé sur l’homme face à la fille de joie, son intention n’est pas seulement de la protéger d’un éventuel danger. Ce qu’il désire au plus profond de lui-même, c’est se faire remercier en profitant des plaisirs de chaire que cette catin avait à offrir.

La sœur tente elle de suivre le rythme, ayant fait demi-tour mais son frère y est presque. Pas le choix, quand à elle sa main vient rejoindre le pommeau de son épée par simple précaution. Le sang devra t-il couler alors qu’ils ne sont pas encore arrivés au domaine de Nauzhror ?



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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeMer 19 Déc - 0:48

Ahed a écrit:
    Plus rien n’existait que les naseaux du muffle frémissant de colère. Un rictus mauvais tordit les lèvres de la gitane. Ne me touche pas ! Sérieusement. Tu vas te blesser.

    Boucle-la, la gitane.


    Elle redressa le menton avec la fierté des filles de rue, la dignité d’une Reyne qu’on offense. Ses yeux d’or et perçant chassant les siens pour y imposer le respect. Elle comprit bien vite qu’il évitait de fixer son regard ; mais brandissait au contraire sa lame comme il aurait saisi un bouclier. Elle-même ne voyait plus grand-chose de ce qu’il y avait autour, tant elle scrutait son visage poudré de noblesse mal acquise. Il avança d’un pas, lame en avant, pointée vers sa poitrine. Bien malgré elle, elle recula. Etrange danse ; Ahed évitait précautionneusement les gestes brusques, se mouvant avec souplesse et lenteur ; féline.

    Je déconne pas, c’est dangereux ces choses là.

    L’accent mauresque semblait gêner l’étranger ; il la toisa d’un rictus moqueur et malsain. Je me ferais un plaisir de foutre ton cadavre, tu sais. Comme l’autre, là, ta copine. Tu sais, celle que tu as voulu protéger après que je l’ai tronchée ?

    Et soudain, la hargne explose ; déferlement d’adrénaline dans les veines, comme une injection, une vague violente ; elle lui cracha au visage, criant à nouveau : Tahen !

    L’épée s’abattit. Symbole même de la noblesse qui vint frapper la putain ; mais aveuglé par le glaviot salvateur – et c’est pas tous les jours qu’on peut dire ça-, le coup manqua. Souplement, la jeune femme s’esquiva, le contourna pour le prendre à revers tandis qu’il s’essuyait la face. Le cœur battait à tout rompre, elle réfléchit, réfléchit, le regard indécis scrutant les visages et les êtres. Deux silhouettes parmi les badauds différaient des autres ; les deux seules, finalement, qui avaient osé s’approcher ; sans compter qu’elles semblaient armées. L’Egyptienne avisa celle qui avait les plus larges épaules –l’homme, conséquemment- et s’empressa de se réfugier derrière. L’action, ramenée au décompte du sablier, n’avait guère prit lieu qu’en une fraction de seconde.

    Elle reprit sa respiration dans un tournoiement de jupon rouge vif, soufflant entre ses lèvres brunes :

    Aidez moi, pour l’amour du Ciel… ! S’il meurt c’est le guet qui sera à mes trousses, je veux juste qu’il disparaisse, qu’il disparaisse !

    Remettre son sort entre les mains d’étranger ne faisait certes pas parti du summum de la prudence, mais elle doutait de courir suffisamment vite, longtemps et loin pour lui échapper. Un bon moment d’humiliation cuisante et de difficulté croissante lui en passerait peut être l’envie ; du moins l’espérait-elle. Advienne que pourra… , une phrase qu’elle reprendrait alors souvent.


[hrp]Le personnage du noble est utilisable à votre guise, je me contrefous de ce qu’il peut lui arriver Wink [/hrp]
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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeMer 19 Déc - 1:15

--La.Horde.Sanguinaire a écrit:
Johan & Mélandra
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Johan si jeune n’en fait qu’à sa tête, Mélandra elle remplit de bonnes raisons mais surtout rattrapée par une prudence infaillible suit son frère de proche, tout comme la situation qui semble prendre une toute autre tournure.
Le ton monte dans la ruelle et personne ne semble se soucier du sort de cette jeune catin. Johan lui les sourcils froncés ne semble avoir qu’une seule et même idée en tête.
Tuer le gueulard puis se faire remercier bien à sa façon par la délicieuse inconnue aux allures de gitane, au risque de plonger dans un pétrin d’où tous deux ne pourraient pas ressortir aisément. Mais quand l’on appartient à la Horde Sanguinaire, l’on ne craint rien en réalité.

La fille de joie qui prend refuge dans le dos de Johan alors que Mélandra s’arrête aux cotés de ceux-ci. L’assaillant quand à lui semble approcher, lame toujours en main alors qu’il vient tout juste de manquer sa cible.
Combattre alors que l’on est en proie à un sentiment d’énervement n’est pas chose conseillée. Cependant, la folie n’a jamais causée du tord aux combats à l’épée.
La main de Johan vient se poser sur le corps de l’inconnue dans son dos comme pour la rassurer, Mélandra elle souffle, à croire que ce genre de situation ne l’amuse plus du tout.


Mélandra : Tu me remercieras plus tard mon frère.

Pas un seul mot de plus alors que la sœur ainée s’avance d’un pas décidé vers le noble, face à toute la populace qui semble prendre plaisir à assister à une telle scène.
Personne ne s’y attend sans doute mais cet homme perdra la vie, il n’en fait aucun doute et les gens de la Cour pourront alors deviner que quelque chose se trame en ces lieux de Paris. Car malheureusement pour les autres mais la Horde Sanguinaire vient de loin.
C’est même la toute première fois qu’elle pose les pieds sur les pavés de la ville de Paris. Autrefois, ce clan trouvait refuge dans une citadelle nommée Tulbegh mais les événements ont fait que tous se sont réunis icelieu sous les ordres de Sombrespoir, leur maitre vénéré après Baphomet.


Mélandra : Approches.

Sont les mots qui sortent de sa bouche alors qu’intérieurement, elle s’imagine les combats du passé sur les terres de Jérusalem alors qu’elle portait l’insigne des templiers, tout comme son jeune frère.
Surement, elle se mit en place pour accueillir ce jeune mouton qui rencontrera les crocs acérés d’une louve en proie à un désir sans fin de voir couler le sang. Une folie sans nom que même un homme de foi ne pourrait guérir et ce, par n’importe quel moyen.
Il approche à une allure accélérée. Le moment n’est pas encore venu. L’arme de son assaillant se dresse au dessus de sa tête et vient s’abattre en direction de Mélandra qui ne tarde pas à parer cette attaque, barrant la route avec sa lame recouverte d’une multitude d’inscriptions en hébreu.
Ceci lui laisse à peine le temps d’exécuter un simple pas sur le coté puis un pas chassé, se retrouvant ainsi sur le coté de sa nouvelle proie, lui permettant de lui assigner un coup vif mais précis au niveau de sa cuisse, le forçant ainsi à poser un genou à terre.


Johan : Joli ma sœur, il semblerait que cet assaillant ne soit pour toi qu’un amuse gueule !

Le regard sombre de Mélandra vient alors se poser dans celui de son jeune frère et pourtant, un sourire particulier illumine alors son visage.

Mélandra : Et comment ! Les assaillants de Jérusalem, eux ils savaient se battre !

Un rire s’en suivit, émanant tout droit de la bouche des deux chevaliers. Le combat n’aura pas duré bien longtemps mais c’est ainsi, il fallait maintenant à Mélandra porter le coup de grâce.
L’épée se lève à nouveau alors que la pointe de celle-ci vint transpercer l’épaule du noble puis des parties intérieures de son corps. La populace présente ne semble pas pour autant choquée, celle-ci semble même amusée.
La réputation de la Cour des miracles était donc fondée sur des valeurs vraies car partout dans le Royaume, l’on pouvait entendre de nombreuses rumeurs sur ce lieu si particulier.
Ne pas rester sur place, une des règles fondamentale d’un ancien templier déserteur et c’est ce que Mélandra fit, reprenant sa route en direction du domaine de Nauzhror… Sans un mot.

Johan se tourne vers l’inconnue, sourire sur le coin des lèvres, lui a bien entendu ce que la gitane lui a dit alors qu’elle se cachait dans son dos et il ne manquera pas de lui répondre à ce sujet.


Johan : Viens avec nous, le temps de te mettre à l’abri.

Ce n’est pas une question et encore moins un ordre mais à son tour, il reprit la marche avec hâte, suivant sa sœur qui venait tout juste de s’engouffrer dans une ruelle étroite des environs.
Mais elle s’était arrêtée, essuyant son épée à l’aide de sa cape tandis que le regard de Johan ne cessait de vérifier si la gitane les suivait ou non. Une chose était certaine, le jeune frère allait passer un mauvais moment désormais.


Mélandra : Inconscient, tu es donc si faible d’esprit mon FRÈRE ! Notre arrivée devait se faire dans la discrétion la plus totale, je devrais te…

Mais elle ne prit pas la peine de terminer sa phrase que déjà, sa main libre aux doigts serrés se leva, Mélandra s’apprête à assigner un coup de son poing à son frère qui semblait mériter une certaine correction…


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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeMer 19 Déc - 2:06

Ahed a écrit:
    A la réflexion, ce n’est même jamais une bonne idée, Ahed. JAMAIS. Souviens t’en.

    De ses yeux d’or, mélange de curiosité et d’appréhension, elle toisait l’homme qui s’approchait, avide encore de sang et de contrôle. Elle sursauta à cette main dans son dos ; elle ne l’avait pas vu venir, arracha à regret ses yeux du nobliau pour les poser sur ses deux sauveurs de fortune. Elle leur trouva des traits semblables, une sorte de beauté sauvage et sanguinaire ; pas une beauté pure, pas une beauté simple non, pas celle des poètes et des enfants. Celle de ceux qui vivent, qui ne s’imposent pas de règle, de l’ordre de la fascination qu’exerce le serpent sur la souris, ou la plante carnivore sur l’insecte.

    Tu me remercieras plus tard mon frère.


    Son frère. Une question de résolue, avant même qu’elle eût pu franchir la barrière de ses lèvres. Mais sur qui était-elle tombée ? L’Egyptienne regarda, fascinée, la jeune femme s’approcher de son opposant, le duel s’engager, l’homme ployer à genoux. Ses dents mordillaient sa lèvre, elle redoutait l’issue du combat. Ces gens ne semblaient pas du genre à s’en tenir à la simple correction. Jérusalem. Une grimace sur son visage de maure. Et elle retint un soupir lorsque l’homme fut achevé devant ses yeux, se débarrassant d’un souple geste de l’épaule la main qui la retenait.

    -Je n’voulais pas qu’il meure, grommela-t-elle avec insolence. J’suis dans le pétrin jusqu’aux yeux, maintenant.

    Ignorant la voix qui l’interpelait, elle s’agenouilla près du cadavre en devenir, pauvre passoire trouée. Sa main fit son chemin à travers les poches de son manteau et celles de ses braies : un bienheureux réflexe qu’elle avait acquis relativement jeune. Quelques pièces, des papiers qu’elle ne savait pas lire. Elle garda les papiers, pour les brûler plus tard, au cas où. Les pièces lui serviraient bien plus tard. Les badauds pourraient avoir le reste.

    -Eh non, j’ai toute mes affaires, ici ! Je n’peux pas juste… partir…


    Alors qu’elle se redressait pour toiser le jeune homme qui l’invitait à la suivre, elle surprit le geste de la sœur et s’interposa entre le poing et le frère avec une force qu’on ne lui soupçonnerait de prime abord pas. Elle connaissait la fierté, l'orgueil, toutes ces merveilleuses vertus de dame. Mais on lui avait appris aussi la dignité et le sens de la gratitude.

    -Non. Non non, attendez, je… C’est ma faute aussi, n’est-ce pas ?
    Le mot franchit ses lèvres comme à reculons, dans une grimace de mauvaise foi latente. Merci. Je serais probablement à sa place, à l’heure qu’il est, si vous n’aviez été là. Pour peu que la vie d’une putain valle autant à vos yeux que celle d’un bourgeois de petite noblesse… Merci. Si je pouvais faire quelque chose pour vous, pensez bien que je le ferais. Sourire enjôleur. La vie dure des vieilles habitudes.

    Elle resta pensive un moment, redressa le drap rouge autant par décence que par pure coquetterie sur son épaule, et toisa le jeune homme avec une moue intriguée. Un abri ? Quel genre d’abri ?

    Dans la tête d’Ahed, les calculs s’enchainaient avec célérité. Dans le bordel, ils étaient plusieurs à connaitre ce type là. Ils n’étaient pas connus pour recevoir de la racaille des bas fonds, non ; la clientèle était généralement de plus haut niveau, quoique nantie de vices bien peu avouables en vérité au regard de la société. Pour une poignée d’écus, elle pourrait être dénoncée. Sauf si personne ne savait jamais qu’elle avait été une cause, et non la cause, de sa mort. Oui, oui peut être qu’une cachette temporaire suffirait. La gitane lâcha la main de la jeune femme, son regard doré affrontant le sien sans gêne.
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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeMer 19 Déc - 23:31

--La.Horde.Sanguinaire a écrit:
Johan & Mélandra
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Johan de part son jeune âge semblait bien trop naïf et redoublait même parfois d’imprudence à tel point que sa sœur se devait d’intervenir régulièrement tout comme à cet instant présent.
Mais à ses yeux il restait son frère, sa seule famille pour ainsi dire et elle se devait de le protéger bien que son rôle était aussi de lui enseigner certaines valeurs qui pouvaient lui être utiles à l’avenir. Mais voilà que la gitane ose s’interposer sous les regards impressionnés qui se posent désormais sur elle.
Comment une catin peut-elle donc ainsi oser se mettre entre deux anciens templiers, aujourd’hui chevaliers de la Horde Sanguinaire ? Impossible pour elle de faire machine arrière, seules ses explications pourront lui sauver la vie désormais.

Mélandra se recule d’un pas alors que sa lame est rangée. Tous deux écoutent avec attention mais ce qu’elle dit semble erroné. Johan n’avait qu’à pas se mêler de ce qui ne le regardait pas, c’est ainsi.
Des catins meurent tous les jours et ce pas seulement à la Cour des miracles. Mais Mélandra semble éprouver un profond dégoût pour ces femmes qui à ses yeux n’ont aucune fierté.
Comment peut-on ainsi offrir son corps en échange de quelques écus seulement, c’était pour elle tout bonnement impensable.
Elle le savait au fond d’elle, tous vivaient dans une époque n’offrant pas aux femmes de larges possibilités mais elle faisait partit des rares à se tenir droite face à ces hommes qui se croient tout permit.

Lentement, Johan sourit alors que le visage de Mélandra lui semble se refermer d’avantage. Elle qui ne semble pas vouloir de ses services et qui ne semble pas non plus vouloir l’aider. Pourtant les sanguinaires le savent, elle perdra la vie si elle reste en ces lieux.
Peut-être qu’une bonne leçon de morale lui serait également très utile qui sait. Les mots ont cessé, lentement, Johan prend place aux cotés de sa sœur, toisant du regard la gitane. Le physique de celle-ci semblait avoir de nombreux avantages à offrir pour un homme tel que lui et ses pensées n’avaient de cesse d’imaginer quelques scènes tout à fait envisageables en sa compagnie.


Mélandra : Le danger ne te guette plus, à toi de te débrouiller maintenant !

Un pas de coté mais la sœur est bien vite stoppée dans son élan par la main de Johan qui la retient désormais par le bras, continuant de fixer la gitane en face de lui.

Johan : Si elle reste ici, elle se fera tuer ma sœur, ne vois-tu donc pas comment l’autre est vêtu là bas ?!

Le regard de Mélandra se pose sur le cadavre un peu plus loin alors qu’elle le détaille enfin. De beaux vêtements, propres, surement un noble. Des gardes suivront suite à l’annonce de cette assassina en public et les spectateurs présents n’hésiteront pas à donner quelques informations en échange d’une petite bourse d’écus.

Mélandra : Arf ! Tu ne sais donc pas tenir ta langue !

Cette réponse, Johan la connaissait, sa sœur venait tout juste d’approuver ce qu’il lui avait dit quelques courts instants plus tôt et la gitane pouvait également le comprendre ainsi.

Johan : Nous sommes en route pour rejoindre les nôtres, tu peux te joindre à nous si bon te semble.

La sœur s’en va, balançant tout un tas d’insultes au passage alors que Johan lui attend sagement la réponse de la catin envers qui il éprouve toujours autant d’admiration.
Si elle se décide à les suivre, il leur faudra tout d’abord trouver le repère de Nauzhror qui semble être encore en travaux, le Grand Maistre ne s’y trouvant pas, ils pourront ainsi lui offrir le plaisir d’une nuit au chaud mais surtout, en sécurité.
La gitane était sur le point de découvrir un secret qui bientôt ne le serait plus. La Horde Sanguinaire s’installait à Paris, ici même à la Cour des miracles…



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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeJeu 20 Déc - 0:43

Ahed a écrit:

    Elle crut trouver son salut dans le regard du jeune homme, celui qu’il dardait sur elle sans pudeur. La jeune Egyptienne était putain. Pas par nécessité, pas pour une sombre histoire de pauvreté, de revente et d’esclavagisme, ou de pauvre père malade non, en aucun cas. Elle était putain par choix. Par orgueil et par paresse. Parce qu’en arrivant à Paris avec les siens, elle se savait belle. Pas une beauté pure, certes pas ; pas la fraicheur des blondes jouvencelles, pas de simplicité, pas d’humilité, pas de rouge aux joues et de cils qui s’abaissent avec pudeur. Elle savait jouer ce rôle, mais sa beauté à elle était plus complexe, plus sombre ; c’était le sable et le désert, la souplesse d’une danseuse et la maitrise, et la sensualité.

    Elle n’avait pas honte. Au contraire ; le métier la fascinait. Elle refusait les états d’âmes, les faiblesses et les errances, se fabriquait au fil des jours un cocon protecteur. Elle pouvait y lire dans les âmes, interpréter chaque geste, chaque mouvement ; on ne connait jamais vraiment les gens tant qu’on n’a pas pu partager leur intimité. Alors on devient leur oreille, leur œil, et leur cœur. Et elle aimait ça.

    Sous ses yeux perplexes, une bien étrange scène se jouait. Elle sentait le mépris de la sœur, et l’envie du frère. Et sa chance, bien évidemment, de rester en vie ne pouvait se jouer que sur ce deuxième point. Prenez les sous qu’il avait, si vous en voulez. L’accent se fait chantant, persuasif. Si ça continue, je doute de vivre assez longtemps pour pouvoir seulement les dépenser.

    Nous sommes en route pour rejoindre les nôtres, tu peux te joindre à nous si bon te semble.

    Le sourcil droit s’arqua pour souligner l’air interrogateur, et inquisiteur, d’Ahed. Les vôtres ? Il y en a d’autres, comme vous ?

    Elle hésitait. Et si, et si, et si. De quoi mettre Paris en bouteille, comme on dit, et tous les Miracles avec. Ses affaires restées au bordel ; dans un sens, elle craignait de ne pas les y retrouver. Quelques économies, des robes empruntées, tout un arsenal de coquetterie féminine, quelques souvenirs d’Andalousie. Mais comment savoir qu’on ne la dénoncerait pas ?

    Et puis…

    Là, là, ils sont partis par là ! ‘peuvent pas être bien loin !


    L’oreille aiguisée de la jeune femme avait perçu la voix tremblante, suintante d’un amalgame visqueux de peur et d’avidité mélangées. Il fallait bien que ça arrive ; les rumeurs aux Miracles ne faisaient jamais long feu. Le tintement de pièces qu’on échangeait. Le temps de faire volte-face, elle distingua près du cadavre encore tiède trois gardes en plein échange avec un prétendu éclopé qui pointait du doigt dans leur direction. Leur armure étincelante ne tranchait que trop nettement avec l’habituelle crasse des bas-fonds. Des mignons, peut-être, ou une garde rapprochée. Dans tous les cas, c’était la défection.*

    Cours !, siffla-t-elle en saisissant d’autorité le poignet de son protecteur improvisé, supposant qu’il en ferait de même avec sa sœur. Elle-même n’osait pas s’en emparer. Elle détalait dans les rues, se faufilant adroitement entre passants et badauds. Hésitation. Où aller ? Où ils sont, les vôtres ?, finit-elle par lâcher, haletante. Dès qu’ils auraient semé le guet, elle recommencerait à réfléchir sereinement. Mais l’heure était à se planquer, et fissa ; et elle soupçonnait bien que les deux … quoi qu’ils fussent ne risqueraient probablement pas leurs vies pour sauver la sienne, une seconde fois.



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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeSam 22 Déc - 14:43

--La.Horde.Sanguinaire a écrit:
Johan & Mélandra
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Johan et Mélandra n’avaient que faire de cette bourse qui pendouillait au ceinturon de ce noble allongé à même le sol. La Horde Sanguinaire possédait des trésors bien plus grands qu’aucune richesse ne pouvait encore égaler à ce jour.
Et le frère voyait en face de lui une satisfaction bien plus grande encore que celle de quelques écus sans importances et puis, il ne mérite pas ceci.
C’est Mélandra qui est venue à bout de ce maraud, à elle donc de se servir sur le corps de sa victime, pouvant même à aller jusqu’à lui arracher les yeux si bon lui semble mais visiblement, elle n’en fera rien.

Trop de paroles citées pour une heure si sombre où la Horde fait apparition à la Cour des miracles, quelques instants seulement et le sang a déjà été versé, il suffit désormais.
Johan le sent alors que son regard se pose sur sa sœur au loin qui vient tout juste de se retourner dans leur direction. Son regard dévie une nouvelle fois, sur la gitane qui comprend enfin qu’ils ne sont pas seuls en cette Cour.
Puis par-dessus son épaule où il peut entrevoir quelque peu trois gardes en armure, ceux-ci ne sont pas présents sans raison. Tous comprennent peu à peu désormais et l’alerte de la catin le fait sortir soudainement de ses pensées.

Courir, fuir, n’est-ce pas là ce que font tous les lâches ? Mais les ordres sont simples, la Horde Sanguinaire n’est pas présente à Paris pour déclencher une guerre, loin de là même. Il leur faut préparer leur nouveau domaine et ensuite, suivre les ordres du Grand Maistre.
Bien que celui-ci ne soit pas contre le fait de voir un peu de sang noble couler sur les pavés de ce Royaume, cet ordre n’a pas été transmit.
Mais le voici déjà tiré de l’avant avec force et autorité, tous deux se mirent à courir en direction de Mélandra qui elle se saisit une nouvelle fois de sa lame, marchant en direction des gardes. Mais la main libre du jeune frère vint la saisir et c’est telle une chaine humaine qu’ils prirent la direction d’une autre ruelle escarpée alors que Johan criait à sa sœur.


Johan : Ce n’est pas un jour pour mourir ma sœur !

Le visage de Mélandra en disait long. Sans doute avait-elle seulement envie de tuer son frère ainsi que la gitane mais pour l’heure, il fallait trouver un endroit en sécurité et bien plus encore, le domaine de Nauzhror.
Course folle, le frère lui manque de tomber, la sœur elle tente de le retenir pour le remettre sur le chemin à chaque fois et pour ce qui est de la gitane, à elle seule de se débrouiller. Un long moment ainsi, passé à courir et à dévaler d’autres ruelles étroites avant que Mélandra ne s’arrête brusquement, prenant déjà appuis sur la façade d’une bâtisse pour reprendre peu à peu son souffle.
Johan lui se tient la poitrine, grimaçant quelque peu alors que la catin pose une nouvelle question à laquelle il ne peut s’empêcher de répondre. Ainsi est sa nature.


Johan : Les p’tits carreaux, domaine de…

Mais il n’eut pas le temps d’achever sa phrase que déjà, la sœur vient de lâcher son arme à même le sol, se jetant au cou de son frère pour le faire taire.

Mélandra : As-tu l’intention de divulguer quoi que ce soit mon frère ?! Ce qui serait considéré comme un acte de trahison et tu le sais !

Même s’il s’agissait là que d’une simple fille de joie, celle-ci pour avoir dans l’idée de fournir des informations concernant la Horde Sanguinaire ce qui serait une idée vraiment peu envisageable car Sombrespoir leur Grand Maistre, lui pourrait avoir dans les idées de les sacrifier tout simplement.
Voici qu’elle lâche le col de son frère, reprenant ses esprits, lame une nouvelle fois en main, elle scrute les environs, de part et d’autre de la ruelle dans laquelle ils se trouvent.
Johan lui vient de perdre les mots mais la sœur revient à la charge, menaçant la catin de son arme désormais avant de lui annoncer.


Mélandra : Qui sont ces hommes en armure ?! Je devrais t’étriper pour être certaine que tu tiennes ta langue !

Ainsi était Mélandra, fiers adepte de Baphomet, envoyée il y a quelques années sur les terres de Jérusalem pour participer aux croisades avant de fuir pour rejoindre les rangs de la Horde Sanguinaire. Son passé lui n’est fait que de meurtres, de vols et autres pillages, son regard une nouvelle fois en disait long…


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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeLun 24 Déc - 3:26

Ahed a écrit:

    Elle était essoufflée. Courir vite n’avait jamais posé de problème à la jeune femme ; courir longtemps en revanche représentait un tout autre problème. Courir, courir vraiment. Ca n’arrivait pas tous les jours, pour sûr. Ahed dressa l’oreille, intriguée par la destination des deux compères, mais déjà la sœur bondissait sur son cadet pour bannir ses mots des oreilles de l’Egyptienne. Elle réalisait maintenant que sa curiosité était peut être déplacée. Mais elle n’avait jamais été connue pour sa subtilité face à ceux détenant une information digne d’intérêt.

    Nouveau sursaut, violent, lorsque c’est elle-même que la pointe de la lame vint menacer. La gitane recula d’un pas, quoique bombant la poitrine, adoptant l’attitude aggressive de ces chats qu’on accule contre leur gré. Se sachant en position de faiblesse sans vouloir se rendre pour autant.

    - Les hommes du guet, enfin ! Ou peut être sa garde personnelle, qu’est-ce que j’en ai à foutre ? Un noble qui descend aux Miracles, s’il est malin, assure toujours sa protection. S’bien connu. S’ils ne nous ont pas vus, ni suivis, ils ne nous retrouveront pas, j’en suis sûre. Et pourquoi moi j'irais leur parler ? On est dans le même bain. S'ils me choppent, ils m'étripent. Ou ils me brûlent pour hérésie, ça dépend de leur humeur.

    Un rictus d’insolence pure tordait ses traits sévères. Celui de l’orgueil qui affronte l’orgueil, à ceci près que c’était elle qu’on menaçait d’une arme, elle dont la vie importait si peu.

    Je ne dirai rien, je n’ai aucun intérêt à le faire. Je connais ces lieux, je connais ces gens. Si on vous a vus, je pourrai peut être même vous aider. Je sais être utile.

    Plus de maison, Ahed. Ce bordel là ne te reprendra pas, plus, et tu le sais. C’est l’impasse, Ahed. Il faut réfléchir, et vite. La bouche brune s’ouvrit, se referma sans un son, s’ouvrit encore, hésita. Enfin, avec précaution, elle laissa échapper quelques mots.

    Je vous dois… Beaucoup, peut être et sans doute même la vie. C’est une dette d’honneur que je dois payer. Dites-moi seulement comment. Il n’est, là d’où je viens, rien de plus important que la dignité et la parole. Mon propre prénom veut dire Promesse. Elle inclina doucement la tête, en repoussant la lame qui la menaçait du bout des doigts, sur le côté. Vous n’êtes pas obligés de me dire quoi que ce soit. Mais vous me trouverez une utilité, certainement. Les putains ne divulguent pas les secrets, bien qu’elles en connaissent plus que nécessaires. Elles apprennent, pourtant, et elles savent. Je sais faire, et je sais dire. Chacun de vous deux y trouverait son compte.

    Elle redressa les épaules, leva ses mains, paumes ouvertes, abaissant les cils comme une enfant prise en faute ; l’innocence faite femme. Je suis votre débitrice. Il n'est pas de meilleur moyen de s'assurer ma loyauté. Et le regard d’or, débordant de persuasion et de vérité, de plonger dans ceux de la jeune femme.
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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeVen 28 Déc - 5:01

--La.horde.sanguinaire a écrit:
Johan & Mélandra
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Le guet royal, il ne manquait plus que ça. Après un voyage terriblement long pour les deux compagnons de route, voilà qu’ils venaient tout juste de se faire de nouveaux ennemis. Mélandra se retenait pourtant mais l’envie de les étriper, elle et son propre frère se faisait de plus en plus présente.
Mais la lame se baisse enfin face aux explications de la catin et pourtant, elle ne saurait quoi lui répondre. Comme pourrait-elle être utile à deux adeptes de la Horde Sanguinaire.
Johan lui redressa les épaules, toisant du regard la délicieuse inconnue, sourire bien encré sur ses lèvres, il se permit d’ajouter bien que ceci puisse paraitre un peu déplacé de sa part.


Johan : Moi je sais comment elle pourrait m’être utile la donzelle.

Dit-il tout en s’approchant quelque peu de celle-ci. Ce qui serait pour lui la même façon de se faire récompenser et pourtant, ce n’était pas à lui d’en décider. La lame de Mélandra se redresse une nouvelle fois mais cette fois-ci vint se coller directement contre le torse du jeune frère.
Les yeux fixent son propre sang avec fureur et dégout si bien que les mots lui manquent. Comment pouvait-il donc tenir de tels propos face à sa propre sœur.
Mais voilà qu’elle s’exprime enfin, espérant se faire comprendre dans l’immédiat et qu’elle n’aurait pas besoin de revenir une seconde fois sur la question.


Mélandra : Cesses un peu tes envies non contrôlées. Toi !

Finit-elle d’annoncer en regardant la catin.

Mélandra : Conduis-nous dans la rue des p’tits carreaux, au repère de Nauzhror, ça me suffira amplement… Après il sera à toi de décider si tu veux assouvir les désirs de mon capricieux de frère ou non !

La lame est cette fois-ci rangée pour de bon alors qu’elle leur tourne le dos à tous les deux. Le regard de Mélandra se balade de part et d’autres de la ruelle, elle scrute les hauteurs avec attention.
Cette Cour des miracles semblait regorger de mystères et autres secrets à découvrir.
Johan lui bien décidé à camper sur ses positions n’avait de cesse de reluquer encore et encore la jeune catin à ses cotés. Les longs voyages semblaient l’avoir mis hors de lui-même en ce qui concernait les femmes…



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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeSam 29 Déc - 18:29

Ahed a écrit:
    Le dilemme était digne d’être chanté par Racine, si l’on peut dire ainsi. Du reste, du haut de sa vingtaine, l’Egyptienne avait toujours aimé plaire. Elle aimait les regards et les questions, quand les soldats l’arrêtaient par le poignet dans la rue du haut de ses quatorze ans pour lui demander, de donde vienes, chiquita ? Alors, elle répondait toujours avec joie et insolence, se régalait des rires et s’offrait aux yeux, sciemment. En grandissant, c’était devenu plus qu’une source d’amusement.

    Le jeu d’aujourd’hui était à somme nulle. Contenter l’un, c’était s’attirer le mépris de l’autre. Dans le drôle de couple que formaient ses sauveurs/ravisseurs, de toute évidence la sœur était celle qui prenait les décisions. Mais peut-être n’avait-elle pas tout vu, encore. Alors elle se contentait de gagner du temps ; dans les silences et les regards en coin, elle se faisait chatte de gouttière, enjôleuse, brave petite tapin.

    Moi je sais comment elle pourrait m’être utile la donzelle.


    Le regard qu’elle lui glissa en retour avait tout d’une promesse.

    Le repère elle ne l’avait jamais vu, quoiqu’elle avait entendu dessus de véritables contes à dormir debout. La rue ne lui était pas étrangère, depuis le temps qu'elle déambulait aux Miracles ; elle acquiesça donc et reprit la marche. S’ils avaient besoin d’être conduits, c’est donc qu’ils ne connaissaient pas les Miracles ? Qui pouvait bien s’aventurer armé aux Miracles sans en connaitre les recoins ? D’où venez vous ?, souffla-t-elle alors à la jeune femme avec une curiosité qui peinait à se dissimuler. Sciemment, elle tachait de se placer non loin de la sœur pour mener la marche, devant le frère pour le laisser à loisir regarder ce qu’il souhaitait voir. Une astuce vieille comme le monde. Vous venez d’arriver à Paris ? Nauzhror… J’ai entendu dire un jour que ceux qui vivaient là étaient des filous finis et des hérétiques sans nom. Elle haussa les épaules. C’est vrai ?

    Le jour s’échappait peu à peu. Les nuits désormais vous surprenaient au détour d’une minute, si vite, si tôt…. Elle pressa le pas pour arriver, attentive aux réponses qui lui seraient, ou non, données. Enfin, au détour d’une rue où ne trainaient guère que quelques ivrognes égarés, mal éclairée, elle ralentit le pas jusqu’à s’arrêter tout à fait. C’est la prochaine, là. Juste là. La jeune femme croisa les bras contre sa poitrine, comme pour se protéger, par réflexe. Les vôtres habitent vraiment ici ?

    Le ciel se parait de violet, de bleu sombre. Elle portait toujours son drap rouge, savamment enroulé autour de son buste pour protéger ce qu’il était nécessaire des regards. Rentrer seule, -et pour aller où ?-, c’était ouvrir la porte à plus d’ennuis qu’elle ne se savait capable d’en affronter. Elle se mordilla la lèvre, pensive, attentive, attendant. Et, en guise de meilleure chance, elle scrutait le visage de la sœur avec une sorte d’humilité qui seyait mal à son regard d’or. Puis-je… Rester ? Son dernier regard fut pour le frère, comme pour le persuader d’intercéder en sa faveur. Juste ce soir. Pas davantage. Je jure.
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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeDim 30 Déc - 20:02

--La.Horde.Sanguinaire a écrit:
Johan & Mélandra
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Parfait, cette catin semblait connaitre le lieu indiqué par la grande sœur et voilà que le petit groupe se mit en route en direction de Nauzhror. Mélandra n’avait entendu que de brèves rumeurs au sujet de ce domaine mais elle savait néanmoins qu’il serait leur prochain chez eux.
La Horde Sanguinaire venait tout juste de quitter la Citadelle de Tulbegh, il leur fallait s’installer ailleurs et au plus vite. Sombrespoir leur Grand Maistre avait donc décidé de s’installer icelieu, à la Cour des miracles.
Pour une fois, la Horde Sanguinaire allait devoir faire face à bien d’autres groupes organisés et bien armés sans nul doute.

En chemin, les questions fusent à l’égard de la grande sœur alors que Johan lui suit de proche les deux donzelles. Ses yeux rivés sur le postérieur de la catin, simple habitude sans doute à la vue d’une de ces charmantes femmes prêtes à offrir leur corps en échange de quelques écus.
Mélandra le sait, c’est grâce à elle qu’ils iront plus vite à Nauzhror dans le but d’aider tous les autres à aménager le domaine, elle se doit de répondre un minimum à ses questions.
Et dans le pire des cas, elle se contentera de lui arracher la langue si bon lui semble et surtout dans le but qu’elle ne délivre aucune information à qui que ce soit.


Mélandra : A vrai dire nous venons de loin… Une Citadelle sur des terres étrangères et… Oui, nous venons d’arriver à Paris.

La prochaine question en revanche elle semblait légèrement déplacée. Aux yeux de certains les sanguinaires paraissaient comme étant des hérétiques certes. Mais la plupart de ces beaux parleurs eux n’ont jamais connu la violence des combats sur la terre des épices.
Ces combats qui ont eu raison de tous ces templiers ayant préféré fuir pour rejoindre les rangs de Sombrespoir. Les croyances sont diverses et variées et rien ni personne ne pourra se permettre de leur annoncer que le fait de croire en Baphomet est une erreur.
Mais la réponse arrive tout de même, la sœur espère ainsi lui faire comprendre de tenir sa langue dorénavant.


Mélandra : Il y a des choses qu’il vaut mieux garder pour soit… Dit-elle avant de regarder directement droit dans les yeux la jeune catin. A moins de vouloir perdre la vie.

Ce n’est pas une menace loin de là même, disons qu’il s’agit d’un conseil à ne pas prendre à la légère. Enfin ils s’arrêtent, ils ne sont plus très loin du domaine et voici de nouveau une autre question qui tombe.
La grande sœur elle croise à son tour les bras sans doute par simple provocation puis elle se mit juste devant la catin, fixant celle-ci droit dans les yeux.
Sourire sur le coin de ses lèvres, la réponse tombe tout aussi rapidement.


Mélandra : Oui, merci pour ton service !

Pas un mot de plus que déjà elle la contourne prenant la direction indiquée pour rejoindre le domaine mais cette fois-ci, c’est une demande d’invitation qui tombe. Johan lui étant resté sur place ne peut s’empêcher de la fixer à son tour.
La sœur elle s’est arrêtée pour enfin se retourner, sans doute dans le but d’imposer une réponse qui se fera négative mais voilà que Johan saute sur l’occasion.
Passant son bras autour de celui de la fille de joie, il se permet enfin d’ajouter sans vraiment se soucier du danger auquel il pouvait s’exposer.


Johan : Mais bien entendu !

Il se retourne vers Mélandra, invitant ainsi la catin à faire de même.

Johan : Ma sœur, notre Maistre n’est pas encore arrivé à Paris, ça ne dérangera personne…

Mélandra fonce dors et déjà sur son frère, venant le menacer directement du bout de son indexe, elle lui lance enfin.

Mélandra : Comme il te plaira mais saches que je ne serais pas tenue pour responsable de ce qui pourrait lui arriver !

Ce sourire qui se dessine enfin sur les lèvres du jeune frère laissait entrevoir un sentiment de satisfaction. C’est donc sur ces belles paroles que le petit groupe se remit en marche en direction du domaine de Nauzhror.
Somptueuse demeure pour certains, endroit à éviter absolument pour d’autres mais c’est avec calme que les trois personnages entrèrent enfin dans le domaine qui prenait vie jour après jour.
Déjà, quelques visages familiers, des guerriers pour la plupart, quelques esclaves rescapés des batailles récentes et d’autres adeptes plus mystérieux les uns que les autres. Tous occupés à mettre le lieu en état pour accueillir Sombrespoir lors de son arrivée à Paris…



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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeMer 9 Jan - 0:27

Ahed a écrit:
    C’était étrange, cette tragi-comédie du destin. Pendue aux lèvres de la grande blonde, Ahed attendait le mot qui scellerait probablement les quelques prochaines heures de sa vie, potentiellement plus. Demain il serait temps de se réfugier chez un oncle, une cousine, un mécène. Demain il serait temps d’envoyer un ami de confiance récupérer ses biens. Demain, avec le soleil, elle se sentait la force de tout entreprendre si l’envie l’en prenait. Mais la nuit, la nuit représentait un obstacle qui la terrifiait. Évidemment, elle ne le reconnaitrait pas.

    Parallèlement, tout n’avait pas si bien tourné en ce qui concernait ses deux sauveurs de fortune. Une telle aventure avait de quoi rapprocher bien des personnes, engendrer la gratitude et confiance, plutôt que mépris et méfiance. Fallait-il que la gitane soit aussi asociale, bon sang. Elle était tiraillée entre l’envie pressante qui crevait sa poitrine de se laisser faire, juste pour la nuit, et de disparaitre ensuite sans demander son reste ; ou bien de rester, apprendre, savoir et comprendre.

    Oui, merci pour ton service !


    Ahed s’immobilisa aussitôt. Elle avait, machinalement, esquissé un geste pour avancer ; elle se retrouva clouée sur place par l’ainée du sordide duo."Pas d'quoi." Elle sentait sa méfiance, sa défiance à son égard ; ne la lui reprochait pas, l’aurait même d’ailleurs volontiers mis sur le dos d’une jalousie de femme et d’une jalousie de sœur ; mais le faire remarquer à voix haute n’était sans doute pas des plus judicieux en termes de chance de survie. L’Egyptienne avait au moins appris ça.

    Mais bien entendu !


    La chaleur du bras sur le sien, et elle laissa échapper en silence un soupir de soulagement. Discrètement, évidemment. Un sourire de gratitude envahit ses lèvres ; quelque part, elle sentait qu’elle venait de se trouver un allié de poids en la personne du frère. Enfin, de ses hormones, surtout. Elle resserra sa prise, emboitant le pas au jeune homme tandis qu’ils progressaient vers le domaine. L’endroit tranchait significativement avec les Miracles ; elle avait vu bien des demeures somptueuses, la gitane, mais celle-ci avait quelque chose de particulier, et de dérangeant. Elle se blottit un peu plus contre son nouvel allié, en dévisageant sans gêne les nouveaux visages qu’ils croisaient au fil de leur progression.

    -Merci, souffla-t-elle enfin en guise de reconnaissance, sciemment, dans le secret de son oreille. Je te revaudrai ça, c’est promis. Appelle-moi Ahed. Elle marqua une pause, tandis que, passé la porte, la chaleur commençait doucement à se distiller autour d’elle. Son accent étrange s'écoulait de ses lèvres avec légèreté et lascivité. A voir s'il saurait l'imiter... Elle se remémorait leur échange de tantôt.Mais... Qui est le Maistre ? Et qui sont ces gens ? Et, et !

    Les questions se bousculaient dans sa bouche ; elle ne savait plus où commencer, où finir, où étaient les limites et jusqu’à quel point sa curiosité était tolérable. Hem… Vous n’êtes pas obligés de me répondre, bien sûr. Un son rauque et risible s’échappa de son ventre. Gargouillis. Elle grimaça. Oh, j’imagine que… Enfin, je dois avoir un peu soif. La jornée a été rude, je ne voudrais pas… déranger.

    Plus de superbe, pour la vipère. Elle savait quand être, et quand se faire. Pour l'instant, le profil bas était encore le plus raisonnable, jusqu'à preuve du contraire.
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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeMer 9 Jan - 0:27

--Arok a écrit:
Quel beau quartier avec ses torches allumaient, les patrouilles renforçaient et Arok bien énervé.

Il avait eu vent de la mort d'une personne qui avait voulus une catin, ce dernière il pouvait l'enlever de l'équation des problème en général, mais là non. L'homme qui était mort avait un paquet de dette à lui remboursé et fallait bien que quelqu'un paye. Alors quand il avait appris cette nouvelle, il avait envoyer des hommes à la recherche d'indice et de témoin, et fallait dire qu'il n'y allait pas de main morte, après tout c'était son quartier.

Son humeur avait commencé à s'adoucir avec les bonnes nouvelles qui arrivait et un témoin de taille était devant lui.


Écoute moi clochard, je te conseil de parler sinon c'est ta tête que servirai au chien ce soir ! Alors parle !

Hé bien, je crois que vot.....

Arok dégnaina alors un couteau et lui planta en plein de la main.

Les femmes comme les catins me connaisse par ma bonté d'âme, certaine son morte en criant mon nom. Les hommes qui me fond douté, se retrouve dans les fours de cette taverne, et toi tu es là entrain de croire !

Cette FEMME a tué un homme qui me dois de L'ARGENT, alors OÙ EST T'ELLE ? dit tout en enfonçant sa dague de plus en plus profond dans sa main.

Ahhhhhhhhh, j'ai mal pars pitié arrêté, pars pitié, par pité.... ahhhhhhh, d'accord, d'accord, elle est là dedans, dit il tout en montrant un endroit sur la carte.

C'est ainsi quelque heure plus tard une petite affiche sur la taverne du coin affiché :

[rp] Recherche : belle femme vivante .

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récompense 5 000 pièce d'or.

Recrute homme ou femme, multiple compétence accepté :
Salaire 60 pièce d'or.[/rp]

Arok était un homme riche, très riche, et il savait ici que nul autre que l'argent, faisait en sorte que l'on soit respecté et bien aimé.
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Tanneguy
Grand Maistre
Tanneguy


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MessageSujet: Re: [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités.   [RP - ouvert] Les Paris, les bordiaux, les vanités. Icon_minitimeMer 9 Jan - 0:28

--La.Horde.Sanguinaire a écrit:
Johan & Mélandra
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Autrefois, In Tenebris, Marchombre et autres groupes organisés se disputaient les quartiers de la Cour des miracles, tous à la recherche d’un pouvoir sans doute bien trop hors de porté. La Horde Sanguinaire elle n’avait pas cherché à se joindre à cette danse sans fin, loin de là même.
Leur ancienne Citadelle dont les ruines peinent encore à tenir sur des terres lointaines aura en l’espace d’une seule nuit perdu toute protection. Un à un, les sanguinaires tombèrent sous les coups d’assaillants bien trop nombreux.
Sombrespoir ordonna l’ordre de retraite jusqu’à ce qu’il se décide à organiser un campement avec les quelques survivants. Les jours passèrent, quelques sanguinaires firent leur apparition et c’est ainsi que le Grand Maistre se décida à rejoindre la ville de Paris et… La Cour des miracles.
Voici donc ce qui les amène en ces lieux, dans le seul but de pouvoir bâtir à nouveau un semblant d’ordre pour la Horde mais cette fois-ci, la tâche ne sera pas aussi aisée. Car les voici en terre non conquise et loin de l’être par ailleurs…

Les portes de nouveau domaine sont passées. Ici, tout a été remit à neuf, cela se voit. Bon nombre d’adeptes s’affèrent à la tâche pour ravitailler ces murs en vivres et autres objets fortement utiles. Beaucoup de bois et de pierres pour consolider cette bâtisse ancienne, d’autres travaux dans le but de créer des salles souterraines qui viendront se rajouter aux sous sols.
Sombrespoir avait tout planifié, faire en sorte que la Horde Sanguinaire demeure à tout jamais et c’est à la Cour des miracles que tout se conclura avec le temps.
Le frère lui reste aux cotés de la gitane dont le nom n’est désormais plus un mystère. Quand à Mélandra, elle ne perd pas un seul instant de plus pour aller annoncer leur venue à tous les deux… Ainsi que celle de l’invitée pour l’espace de seulement une nuit.
Non pas qu’elle ne soit pas le bienvenu en ces lieux mais celle-ci se devrait plutôt de rester aux cotés de Johan afin qu’il ne lui arrive rien.
Mais voilà qu’elle recommence avec ses questions, le frère ne manque de lui adresser une petite tape dans le bas du dos afin qu’elle se taise. Hommes et femmes qui se trouvent en face d’elle n’hésiteront pas à lui couper la langue si celle-ci se trouve être bien trop pendue à leur goût.
Néanmoins il sourit, rien qu’à l’idée de pouvoir se délecter des plaisirs nombreux qu’elle aurait à offrir. Sombrespoir n’accepterait sans nul doute jamais ce geste mais le Grand Maistre n’étant pas présent, il pouvait bien se permettre ceci.


Johan : Suis moi !

Dit-il tout en la forçant à le suivre. Ainsi, les voici qu’ils marchent dans le même axe que les deux grandes portes de Nauzhror. Traversant un long et large couloir aux nombreuses tapisseries murales, ils arrivent enfin à un vaste espace.
Ici sont disposés des bancs, quelques tables, des vapeurs s’échappent de certains bols dispersés un peu partout et ajoutant ainsi à l’ambiance quelques traits épicés. De quoi raviver certains souvenirs de Jérusalem.
Ainsi ils arrivent face à une des nombreuses tablées, le frère se défait de sa dague qu’il pose en face de lui alors qu’il ne tarde pas à proposer sa propre gourde à la gitane. De l’eau, tout ce qu’il y a de plus simple mais le vin lui ne semble pas encore accessible.
Cependant…


Mélandra : Je t’ai à l’œil, crois moi !

Par cette phrase vient-elle tout juste de les surprendre avant de s’éloigner à nouveau. Johan lui ne fit rien se contentant de contempler son invitée.
Mais celle-ci semble être bien trop curieuse et sous le regard des quelques adeptes qui ne cessent de passer, il ferait mieux de la tenir informée de ce qui se trame en cette sombre bâtisse.


Johan : Tu devrais éviter d’aborder certains sujets, tu auras réponse à tes questions avant le milieu de la nuit !

Car un sanguinaire qui se crève à la tâche peut s’avérer être très utile mais un sanguinaire épuisé peut également s’avérer être des plus… Calmes en temps voulu, ce qui explique donc ses dernières paroles.
Attendre que tous s’endorment, lui trouver une paillasse pour qu’elle puisse se reposer et bien contre sa volonté, la conduire aux portes pour qu’elle reprenne sa route…



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