[RP] Qui verse le sang de l'homme ...

Maryah a écrit:: [rp]... « Qui verse le sang de l'homme, par l'homme aura son sang versé. » ...[/rp]

Palsambleu ... Elle était sûre de les avoir vus. Qu'est ce qu'ils venaient foutre par icy, si ce n'était venir la chercher par la peau du c** ? Elle était là incognito, comme une bien gentille paysanne, cultivant et récoltant ses champs.
Pour sûr, que de temps à autre, elle avait plaisir à abattre une bête, goûter à son sang, la dépecer, l'étriper ... mais le tout, très savoureusement, très techniquement.

Au village, elle avait fait sa place. Elle était un peu directe parfois dans ce qu'elle avait à dire, mais elle avait trouvé à se faire des "amis", des connaissances de boissons, elle avait retrouvé certaines manières, et surtout elle avait appris à mettre de côté son passé mouvementé.

En tuant de temps en temps pour eux et pour Lui,elle avait réussi à trouver un certain équilibre. Elle savait très bien pourquoi ils venaient la chercher. Cela faisait quelques temps qu'elle avait déserté. Quand elle avait entendu ce simple mot "Purgatoire", elle avait compris. Et emmenant les quelques objets volés, elle s'était volatilisée. Elle ne voulait pas re-faire "ça" ...

Hier au soir, elle les avait vus passer au village. Elle avait tellement peur qu'on découvre qui elle était, qu'elle les avait attirés en forêt ... loin de ses "amis" ... loin de sa nouvelle vie ! De là, elle était restée convaincue de pouvoir les semer.
Les deux gars, elle les avait vu à l'entrée de Nauzhror, même qu'elle croyait que c'était les cobayes pour la salle de torture.Y z'avait pas l'air bien méchants hein, un p'tit tour par ci, un p'tit tour par là. Une fausse piste, et au petit jour, elle était de retour à la bicoque Soufflevent de l'Haynard.

Haynard, l'homme chez qui elle s'était installée, était son hôte, son ami et même son confident. Il connaissait des bribes de son passé, il avait eu vent de sa "marque" laissée par les fers rouges destinés aux galériens, mais elle n'en avait pas dit plus. On ne dit pas qu'on a été le Visage de la Mort, ou qu'on se faisait appeler Apeaucalyps'. Non, ça ne se raconte pas.Personne n'est prêt à entendre ça. Elle ne pouvait pas non plus raconter les travaux auxquels on la destinait.
Et puis, tout a un prix dans ces royaumes. Et acheter sa liberté, puis racheter sa vie, ça a un prix cher, très cher. Le genre de prix dont on est redevable à vie quand on a certains talents ; quand sous les voiles là, en certains lieux, on reconnait le visage de la Mort. ça ouvre des portes, certes ... Le genre de portes que ceux du clan voulaient ouvrir.

Tout était calme à la bicoque. L'Haynard et elle, avaient eu une belle dispute la veille, et l'ambiance s'en ressentait encore. Toutefois, elle avait toujours tout fait pour préserver sa vie de gentille paysanne, et la vie de ceux qui lui étaient précieux. En l'occurence, Haynard lui était très précieux. Ce matin, ou plutôt cette fin de nuit, car le jour n'était pas levé, elle avait envie de se réconcilier avec lui. Thyxia avait raison, il fallait qu'elle lui dise qu'elle s'était sentie bêtement trahie, délaissée quand il avait parlé de son départ.Pourtant c'était cet homme là, qui lui avait appris à refaire confiance ...

Aussi, enjambant les marches quatre par quatre, oubliant ceux qui l'avaient pisté comme une proie, elle se rendit à l'étage où l'unique pièce contenait plumard, cheminée, table et bancs. Elle fit chauffer sans bruit un peu de soupe, et se présenta au lit avec l'écuelle et une miche de pain. Petit déjeuner pour faire la paix. Les hommes fallait leur parler com'ça. Fallait parler à leur ventre. S'asseyant sur le bord du plumard, elle tapota doucement l'épaule d'Haynard :

Haynard ... Haynard ... allez réveill' toi ... t'peux pas partir com' ça hein ... tient ... j't'ai fait à manger ... allez ...

--Lednwei a écrit:

[RP] Qui verse le sang de l'homme ... Sanstitre1wl

Et on est censé faire quoi, l’étriper, la violer ? Les deux idées m’plaisent bien en fait !

FOLIE ! Douce mélodie qui tel un frisson parcourt lentement le bas de son dos pour remonter jusqu’à sa nuque alors que le Roy autoproclamé des folles s’avance sur une monture au pelage sale et bien gras.
Aux cotés de celui qui se fait appeler La Volpe, voici maintenant quelques lieux qu’ils ont ralentit l’allure pour tenter de se fondre dans la masse de ce vaste décors hivernal.

Leur but si précis soit-il était de mettre la main sur une adepte de Baphomet, au service de la Horde Sanguinaire et de Tanneguy. En acceptant l’invitation du Grand Maistre, elle aurait comme qui dirait conclu un pacte avec le diable.
Le fou le sait, hors de question de toucher à un seul de ses cheveux tant qu’ils n’ont pas eu confirmation de sa trahison car à Nauzhror, tous les traitres meurent, c’est ainsi. On ne quitte pas l’Ordre sans le consentement du grand maistre ou sans que la mort ne vienne vous prendre.

Faudra penser à s’arrêter, j’meurs de soif, j’ai envie d’pisser et pourquoi pas d’écarter les cuisses d’une catin !

Il parle trop, il en est conscient mais sa nature est faite ainsi, que voulez-vous…
Alors que le jour se lève à peine au loin, quelques toits se profilent, des cheminées fument encore alors que sur leur chemin, quelques têtes dépassent déjà des broussailles.
Certains sont occupés à la cueillette de quelques plantes médicinales, d’autres sans doute s’affèrent à préparer leurs terres pour les prochaines moissons qui sait.
Mais quand l’on est un sanguinaire digne de ce nom, aucun labeur ne pourra jamais vous retenir de vivre pleinement, non pas au jour le jour certes mais sans aucune contrainte et c’est exactement ce que le fou est venu chercher à Paris.

Chut, tais-toi je sais, on va s’faire prendre !

Et voilà qu’il parle à la place de l’autre maintenant car les deux chevaliers au service de la Horde étaient en mission, pistant l’adepte qui prenait le large peu à peu.
Mais ainsi, tous deux avaient réussi à rejoindre une position précise, préférant se faire d’avantage discret l’espace d’une journée complète et d’une nuit afin de laisser le doute s’imposer.
Les chevaux étaient cachés, les adeptes eux avaient trouvé refuge dans une auberge avoisinante, passant leur temps à boire et bousculer quelques clients.
Jusqu’à cette nouvelle aube…

Baphomet, guides nos pas, que ceux-ci soient à ton image…

Des paroles prononcées pour lui-même en réalité. Le fou semble avoir perdu toute patience alors qu’il se tient accroupit derrière quelques buissons aux cotés de La Volpe.
Aucune arme en main, lui préfère étrangler ses proies tout en leur déchirant la peau à l’aide de ses dents si noircies soient-elles.
Mais le moment est venu alors que la bâtisse s’éveille lentement, la silhouette se redresse pour avancer, traversant sans aucune gêne les quelques buissons face à lui.
Ses bottes viennent se perdre dans la boue au sol mais il continu d’avancer jusqu’à la porte de la bâtisse en question. Le poing serré, il attend que son compère vienne le rejoindre à ses cotés avant de frapper sur le bois de la porte, sans relâche, ne marquant aucun temps de pause.
Sa langue sort, elle pend comme jamais, il salive par simple envie de pouvoir accomplir correctement sa tâche, que Baphomet en soit témoin !

[RP] Qui verse le sang de l'homme ... Efze

--La.volpe a écrit:: Trouver son chemin depuis les catacombes n’aura pas été chose aisée et pourtant, voici qu’il aura finalement trouvé le chemin de Nauzhror.
Activité flamboyante pour la renaissance d’un Ordre qui n’aura que trop sommeillé depuis quelques hivers maintenant. Mais de nouveau, l’aube sera rouge, signe d’une nuit emplit de violence où le sang aura coulé comme le vin dans le gosier d’un soulard.
Comme coulent actuellement ces quelques gouttes d’une eau crasseuse et au goût de terre dans la gorge de… La Volpe.
Ancien voleur, ayant tout perdu aux jeux mais la chance lui aurait finalement sourit car c’est auprès de la Horde Sanguinaire qu’il aura trouvé pleine satisfaction.

Se tenant droit sur sa monture bien plus propre que celle de son compagnon de voyage, sa tête finit par se baisser une nouvelle fois pour fixer le sentier face à eux.
Sa gourde une nouvelle fois tombe le long de sa cuisse alors que le bruit de l’eau à l’intérieur vient une nouvelle fois rythmer leur avancée.
Par moment, ils s’arrêtent, scrutant le sol, parfois ils posent pieds à terre afin de scruter des traces d’un passage bien plus que récent.
Un sourire vient illuminer son visage à chaque fois, laissant ainsi découvrir une dentition bien peu parfaite. N’écoutant qu’à peine l’autre fois, il lui lance de temps à autre un simple regard qui en dit long, au travers de sa tignasse emmêlée, amplement suffisant pour que celui-ci comprenne.

Car c’est le silence est la discrétion qui les auront finalement conduit jusqu’au bon endroit, ayant parfaitement reconnu la cible visée dans une bâtisse et accompagnée d’un inconnu.
Celui-ci perdra sans doute la vie suite à cette mission à moins qu’il n’arrive à les convaincre qu’il tiendra sa langue quoi qu’il arrive.
Mais tous deux ne se doivent pas d’agir dans l’immédiat, il leur faut attendre encore un peu, posément affalé dans un lourd fauteuil bancal à l’étage d’une auberge.
Ses yeux scrutent au travers d’une fenêtre, les moindres mouvements qui émanent de la bâtisse au loin. La Volpe ne ferme que rarement l’œil, surtout quand ainsi il se trouve en mission.

Au bout, aucun but, aucun bijou clinquant enfin, ceci n’est pas prévu au programme, mais ils trouveront tous deux une certaine reconnaissance auprès de Baphomet et de Tanneguy.
Ses ongles longs et sales viennent gratter le bois du fauteuil, l’odeur qui l’accompagne semble déranger plus d’un clients de cette auberge qui passe dans cet étroit couloir où il se trouve pendant que le fou lui est bien trop occupé à se rincer le gosier, se remplir la pense et se vider les…

" Caches toi petite souris,
Au bout du tunnel un fruit pourrit,
Tu trouveras sois en certaine,
J’attendrai jusqu’à en perdre haleine… "

Mais la fatigue reprit bien vite le dessus pour quelques courts instants seulement car voilà qu’il se fait tirer de ses profondes pensées par le fou qui l’accompagne.
Le moment semble venu pour eux de passer à l’action. Quitter cette auberge tant que les tenanciers dorment où sont occupés qui sait et rejoindre une position bien plus proche de la bâtisse.
Le fou prend les devants déjà et La Volpe lui ne dit pas un mot, préférant attendre de voir s’ils ne se sont pas trompés ce qui pourrait s’avérer être une erreur bien plus que fatale pour eux.