Les Arènes où l'lézard règne ...

Citation :

LA LICE :
Espace entouré de palissades où se déroulaient les tournois, les joutes au Moyen Âge.
Descendre, rentrer dans la lice, en lice; quitter la lice; combattants en lice. Les deux champions entrés en lice n'en venoient aux mains qu'après s'être harangués l'un l'autre (Cottin, Mathilde, t. 2, 1805, p. 39):
Les fanfares sonnent, les barrières s'abaissent. Cent chevaliers s'élancent des deux extrémités de la lice, et se rencontrent au milieu. Les lances volent en éclats; front contre front, les chevaux se heurtent, et tombent. Chateaubr., Génie, t. 2, 1803, p. 493.

De nombreux exercices militaires venaient animer la vie quotidienne un peu terne de la Horde :

Á deux, on pouvait s'entraîner au «béhourd», sur un champ ou dans les lices du château, en s'élançant l'un contre l'autre, rompant des lances et tâchant de se désarçonner mutuellement.

Parfois, on dressait une quintaine, gros mannequin avec haubert et écu fixé sur un pieu enfoncé dans le sol ; les chevaliers tentaient au grand galop de renverser la quintaine en la frappant de leur lance au milieu de l'écu; On ne devait pas frapper plus de cinq fois d'où le nom de cet exercice, la quintaine. Si le coup était dévié, le mannequin pivotait, et un de ses bras, muni d'ue forte lance envoyait le maladroit mordre dans la poussière. C'était un exercice de préparation à la joute. Mais comme il était pratiquement sans risque il dériva et devint aussi un jeu de manants.

Les jeunes s'entraînaient également à l'escrime: au bâton, à l'épée, à la lance.



Mais l'entraînement majeur au combat se faisait dans les tournois et dans les joutes ... enfin pour les chevaliers ... pas pour la Horde ...
Leur Tournoi était la Vie ... celle dans laquelle il l'arrachait à certains pour leur donner la Mort ...

Ptain !!!!! quelle emmerdeuse !!!! Auxane aurait mis sa main à couper en pariant que c'était encore Maryah qui avait fait le coup de lui tirer sa dague surtout qu'elle se rappelait très bien du coup avec La Fauve.

MARYAHHHHHHHHHH !!!!!!!! hurla-t-elle dans tout le domaine qu'elle parcourait de long en large tel une furie, elle qui avait une allure si féline en temps normal.

- Je vais l'étriper, l'étrangler la la ... rahhhh Maryahhhhhhhhh.

Le seul endroit qu'elle n'avait pas fouillé c'était la lice et elle s'empressa de s'y rendre car après avoir fait tout le domaine elle ne pouvait qu'être là. Arrivée au lieu dit elle aperçu La Fauve et la Doc, elle traversa vite l'arène. Elle était tellement furieuse elle bouillait intérieurement, lui piquer ses affaires, au pire si elle en avait besoin Apeau n'avait qu'à lui demander point barre.

- Dis donc toi tu ne te serais pas servis dans ma chambre par hasard dit-elle en s'adressant à Maryah bras croisé et le pied tapotant le sol nerveusement.

Citation :

Tiens Auxane, que fais tu donc là à cette heure? Un rendez vous galant ou b'soin de prendre l'air ? J'miserais sur...

Étrangement la colère d'Auxane s'était évaporer au parole de Fauve c'était tout juste si elle n'aurait pas rit.

- Franchement Fauve, tu me vois à un rendez-vous galant hmmm et puis la galanterie n'est pas de mise ici surtout si c'est moi qui met la chaîne autour du coup dit-elle avec un air de malice.

Le regarde de la brune repartit du côté d'Apeau qui lui donna réponse mais hélas ne l'avait pas satisfaite. Sa dague avait bien disparu elle ne s'était pas envolé comme ça.

- Heu sache que je ne fais pas dans les femmes moi non plus donc les cours en privé tu ne risques pas de m'en donné. Je préfère la gente masculine

Brrr, rien que dit penser cela lui donnait froid dans le dos ... partager son plumard avec une gonzesse déjà qu'avec un homme surtout si c'était lui qui portait "les braies" hein elle préfère tenir les reines la miss. La doc voulait donner des cours de danses ... soite si cela ne se terminait pas en démonstration sur une table devant toute la troupe bonjour la honte.

- Franchement si le grand chef le savait tu penses qu'il dirait quoi hmmm il voudrait voir ça de ces propres yeux surtout si c'est pour amuser toute la galerie. Et puis ne t'égare pas .. j'ai pommer ma dague ou on me l'a tirer, une belle dague ... mon arme préférée vous avez pas une petite idée de qui l'aurait bien pu me la prendre à tout hazard ?

Elle voulait s’amuser au lancer de couteau lorsqu’elle s’était aperçue que le seul couteau de lancer qu’elle possédait s’était volatilisé. Pas du genre maniaque, elle ne faisait jamais le ménage et quand elle se déshabillait, elle laissait ses vêtements sur son lit ou les jetait en haut de l’armoire. Elle n’était pas non plus de ceux qui collectionnent les armes dans le but d’épater la galerie. Non, elle connaissait ses armes, elle les avait apprivoisées. Chacune avait sa propre histoire et la Sanguinaire se plaisait à croire qu’une fois dans ses mains, lorsqu’elles prenaient des vies, ses armes s’animaient d’une vie propre. Elle n’avait qu’un seul couteau de lancer. Pas franchement rutilante, l’arme avait surtout une valeur symbolique. C’était l’arme avec laquelle elle s’était entrainée à ses débuts alors qu’elle ne savait pas encore se battre. Elle avait récupéré ce couteau juste après la mort de sa fille et s’était entrainée avec nuits et jours, toujours plus longtemps, toujours plus loin de sa cible, dans le seul but de ne pas rater son coup lorsqu’elle se retrouverait en face des assassins de sa fille.

Depuis, elle avait évolué, dans son choix des armes et dans sa manière de tuer. Elle ne tuait plus à distance, elle aimait voir la vie quitter les yeux de ces victimes. Elle aimait remonter ses lames le long des côtes des hommes qu’elle tuait, c’est pourquoi elle avait une nette préférence pour ses dagues. Toujours est-il que ses armes restent SES armes et qu’il ne faut pas y toucher. Elle avait pensé à un vol des gosses avant de se rendre compte qu’ils préféraient nettement jouer à se courir après. Et pourtant elle leur avait passé un long savon, appuyé de menaces. Oui, oui, c’est pas bien de menacer des mômes mais elle ne sait plus y faire et n’a pas envie de s’attacher à eux pour les voir partir au bras de Syuzanna juste après. Restaient donc plus que les Sanguinaires…Auxane ? Non. Tanneguy ? Non plus. La fauve ne semblait pas en avoir besoin non plus…C’est là qu’un visage s’imposa dans son esprit.

Pt’ain, quelle emmerdeuse celle-là !

Elle se souvenait parfaitement de la scène dans les couloirs : la femme qui liste tout ce qu’elle veut dans son « cabinet médical » avant d’avouer le vol d’un livre apparemment précieux. Enfin, « avouer », Sarah est persuadée que si la rousse ne l’y avait pas contrainte, elle n’en aurait rien dit. Furieuse, elle donne pour consigne aux enfants de rester dans la chambre et elle quitte ses appartements. Se guidant simplement à l’aide des étoiles et de la lune, elle cherche à distinguer des voix. Où qu’elle est c’te saloperie ? Elle s’apprête à quitter le domaine lorsqu’elle se souvient de la conversation dans les couloirs du domaine. Les arènes avaient été évoquées par le meneur. Mmh peut-être que les femmes du domaine avaient fini par se fritter en fin de compte…

Tournant les talons, elle avance d’un pas rapide et discret jusqu’à ce qu’elle aperçoive les contours d’une palissade. Son pas se fait aussi léger qu’une plume, elle a l’habitude d’être discrète, souvent pour échapper à une mort certaine. Elle écoute attentivement les trois voix qui se font entendre. Drôle de conversation, explications pour le moins fumeuses des deux amies. Amies ? Boarf, elle n’en sait rien après tout la sauvageonne, tout ce qu’elle sait c’est que les deux ont un passé commun. Leur manière de se comporter l’une envers l’autre. Elle arrête de poireauter lorsqu’elles en viennent à parler de danse. Naméo, on est à Nauzhror entourés de Sanguinaires ou dans une taverne de campagne où des femmes fadasses et coquettes soulèvent leurs jupons ?! Elle se plante devant les trois femmes, bras croisés. Elle les dévisage toutes plus ou moins longtemps avant d’arrêter son regard sur la voleuse. Elle lui jette une œillade meurtrière avant d’enchaîner d’une une voix tranchante et glaciale :

Toi, magne-toi l’derrière de m’rendre c’que tu m’as piqué s’tu veux pas aller bouffer les pissenlits par la racine.

Ben tiens, voilà autre chose maintenant, Fauve qui se mettait à danser elle aussi. Auxane commençait à se demander si elle était bien à la Horde Sanguinaire ou dans ces bordels ou les femmes se donnaient en spectacle, elle aurait tout vue ici enfin presque !

Elle prit une grande inspiration puis expira il paraissait que ça calmait les nerfs donc c'était le moment d'essayer surtout que la doc là voulait noyer le poisson. Le jour ou elles lui feront enfiler des jupons puis lui faire remuer le popotin il y aura de l'eau qui aura couler sous les ponts. Elle était bien plus alaise saper comme un homme, cracher comme un homme, frapper comme un homme et jurer comme un homme ; c'était histoire de les faire fuir, les hommes, mais fallait pas le dire.

Voilà que l'orage s'amène et ça sentirait le roussi à voir la brune pensa Auxane, vaudrait mieux pour elle de rendre ce qu'elle lui a voler car elle n'aura pas ma patience sans doute.

La nattée écouta sagement les arguments de la doc-voleuse, elle croisa les bras et répondit à son tour :

- Ce que tu pourras en faire avec nos couteaux, ben j'en sais rien ! tu n'es peut-être pas adroite avec donc tu aurais pu t'en servir pour mélanger tes infâmes mixtures ... Puis à force de patience :Mais qu'est qui te fait penser que ce sont eux ? parc'que c'est bien beau de dire que par vengeance ils l'auraient fait mais si par le plus grand des hasards ils ne nous ont rien voler donc ça serait toi par pur déduction ...

Elle regardait Sarah puis lui vint une idée.

- Et si on allait leur demander directement comme cela on sera fixer mais par contre tu viens avec nous Maryah défois que ton jugement soit faux. Et puis si tu remues bien le croupion ils pourront peut-être tout te dire.